Centrafrique : la barbarie de la CPC avec l’usage de mines antipersonnel contre les populations civiles

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Bangui, le 09 juil.-21

L’usage de mines antipersonnel, prohibé par les règles du droit international  serait depuis quelque temps, la nouvelle arme des milices. Particulièrement meurtrières et mutilantes, elles ont pour but de terroriser les populations et d’entraver le travail des humanitaires.

Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement en Centrafrique  (CPC) stoppées dans leur course vers la capitale fin 2020 et début 2021, se sont repliées dans leurs zones d’influence bien traqués actuellement par les FACA et leurs alliés.

Les rebelles de la CPC qui veulent se sauver de la mort, protègent leurs coins en posant  autour des régions qu’ils y sillonnent et aux abords des voies des mines antipersonnel. Les évêques centrafricains ont dénoncé, dans un message du 27 juin 2021, l’usage des mines antipersonnel. Ce point a échappé à la Minusca, l’ONU, la France qui incriminent à tort les FACA et leurs alliés.

Avec ces armes qui laissent peu de chance à ceux qui en sont victimes, un degré supplémentaire dans l’horreur, dans la tragédie qui frappe le peuple centrafricain a été franchi. Ce sont des procédés  » barbares « . La majorité des victimes des mines antipersonnel sont les enfants et les femmes. Ces mines antipersonnel posées à l’aveugle mettent en danger les populations civiles pour au moins une dizaine d’années.

Condamner avec force et vigueur l’usage de telles armes s’impose, avant qu’il ne soit trop tard. Il ne faudrait pas que certaines parcelles du territoire centrafricain se transforment en champs de mines par ces criminels.

@JLG, 

 

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