Bangui, le 25 févr. 21
Comme cela se passe dans d’autres régions du pays où les forces de défense et de sécurité mènent des attaques contre les positions des rebelles de la CPC, A Kouango, l’une des Sous-préfecture de la Ouaka, vibre au rythme du regroupement en masse de ces criminels qui font la pluie et le beau temps, avant de s’enfuir, en empruntant l’axe Bianga dans le but d’atteindre Ngakobo.
A Kouango, c’est la peur qui change désormais de camp. Les mercenaires de la CPC qui sont composés en majorité des peuls nigériens de l’UPC d’Ali Darassa, se regroupent avec l’arrivée de leurs frères d’armes, dans le but de quitter la localité le plus vite possible avant que les FACA et leurs alliés n’arrivent pour les surprendre.
Ce qui est déplorable c’est que ces criminels de la CPC perpétuent des violences sur les populations civiles au point où la ville fait face à un climat d’insécurité grandissant. Selon les informations de source vérifiée de notre correspondant, le criminel sanguinaire qui est en tête de ces bavures, c’est bel et bien, le sulfureux représentant d’Ali Darassa qui est à l’origine de plusieurs crimes commis depuis 2013.
Ce soi-disant lieutenant nommé par Ali Darassa selon ces mêmes sources d’informations, a pris la fuite avec ses membres de la famille, y compris les biens volés : « Il n’avait plus le choix avec l’annonce de l’arrivée des FACA et les forces alliées. Il a pris fuite en emportant tous ses biens mais pour quelle durée », s’interroge cette source.
Aux dernières nouvelles, les mercenaires de l’UPC se déguisent en personnes civiles pour échapper à un éventuel foudroiement des FACA qui ne tardent pas à les neutraliser dans les heures suivantes. Déjà en position d’offensive sur Kouango, les éléments de l’UPC n’auront aucune chance d’avoir la vie sauve. Car, les seules pistes qu’ils peuvent emprunter dans leur fuite, c’est vers Grimari, Liotto ou Bianga et zangba. Malheureusement, les FACA et leurs alliés y sont présents. A moins que ces sanguinaires traversent l’autre côté de la rive en RD Congo. Dans le cas contraire, c’est la fin de leur aventure sanguinaire qui sonne déjà.
@Herman THEMONA,
