Bangui, le 20 mars 2021
En février 2019, le gouvernement de la République centrafricaine a signé un accord avec les groupes armés, s’engageant à intégrer certains de leurs combattants dans de nouvelles unités de l’armée et à faire entrer leurs dirigeants au gouvernement. Cet accord bénéficie d’un large soutien international, c’est bel et bien l’Accord politique de paix et la réconciliation (APPR) dont le père géniteur est le premier ministre Firmin Ngrébada, nommé au lendemain de la signature dudit accord. Une nomination de consensus et de l’unanimité de toutes les forces vives de la Nation.
Le gouvernement, l’Union Africaine et les Nations-Unies ont beaucoup investi dans cet accord qui, a aussi le soutien des pays voisins. Si les autorités centrafricaines y affichent leur volonté pour la réussite dudit accord, quelques groupes font preuve de non-respect de leurs engagements, c’est pourquoi des mesures continuent d’être prises à leur égard. Bref !
Dans la foulée de son investiture pour un second mandat le 30 mars, le président Faustin-Archange Touadera, selon les vœux des centrafricains, est appelé à reconduire au poste du premier ministre, Firmin Ngrébada. Une reconduction attendue, tant «FN », comme l’appelle ses proches, le locataire du tour de PETROCA, s’est affiché comme un homme clé du régime à travers ses actions qui ont contribué considérablement au retour de la paix, à la stabilité et le développement du pays. Nul ne peut dire le contraire, car ses actes sont parlants.
Cette confiance qui sera renouvelée en « FN» par le président Touadéra, ne sera pas une surprise. Lui-même, sait pertinemment que le pays doit avancer avec le président Touadéra et non de reculer avec ceux qui ont la volonté de détruire le pays. « Pour moi, il serait dans l’ordre des choses de continuer à la Primature pour mettre en action la vision politique du président Touadéra », nous confiait une personnalité de la Primature.
Un premier ministre dévoué ?
Engagé, ce fidèle du chef de l’État avait été nommé en 2019, avec pour objectif principal de contribuer au redressement du pays à travers la restauration de l’autorité de l’Etat, la stabilité, la montée en puissance de l’économie nationale, la reconstruction des infrastructures publiques, l’organisation de l’élection présidentielle et les législatives et surtout l’élimination totale des groupes armés qui s’agitent contre le peuple centrafricain. Outre la réussite de ces élections, Firmin Ngrébada alias «FN» s’est montré à la pointe sur plusieurs dossiers majeurs, comme la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, la continuité du processus de paix, ou encore des actions du développement national. Un bilan dense qui a, pour de nombreux observateurs, permis à FAT d’être réélu.
Le Premier ministre a par ailleurs rapidement fait consensus, y compris au-delà des frontières du pays. Ministres, diplomates étrangers, partenaires financiers et mêmes certains opposants estiment que son action a été globalement positive. « Il a fait plus en deux ans», souffle-t-on dans le milieu des diplomates. Homme de réseau, « FN » jouit d’une cote de popularité au niveau national, qui voient en lui un homme capable de contribuer dans la bonne gouvernance du président Touadéra.
À l’image de FAT qui a prôné l’unité, la paix et le développement dans ses discours, le Premier ministre Ngrébada entend toujours rassembler le plus largement possible autour du chef de l’État pour le bien-être de tous les centrafricains. « Comme le président l’a dit, la situation que nous vivons nécessite de réunir toutes les forces significatives du pays », explique un observateur de la vie politique. En attendant sa nouvelle équipe gouvernementale, nul doute que cet homme réputé fin stratège qui est Ngrébada soit reconduit dans sa fonction.
Sa feuille de mission serait alors de continuer ce qu’il a commencé. Le premier ministre FN, doit être reconduit à son poste, a indiqué une Dame que notre Rédaction a rencontré. « Sur tous les plans, c’est plutôt un SUCCES », constate le politologue Godayo Albert, rappelant les vagues de réalisations qui ont marqué les mois du PM Ngrébada à son poste de premier ministre. « Dans plusieurs domaines, les efforts portés par Ngrébada ont eu des effets positifs, même si cela reste pour le moment cela doit doubler ».
Sa reconduction à la tête du gouvernement, il faut la lire comme une « mérite pour l’engagement auprès de FAT et l’intérêt national dans le sens du patriotisme », analyse un leader de la société civile. « L’engagement en faveur du nouveau quinquennat du président a valu sa reconduction inévitable. En outre, FAT a opté pour le juste, FN faisant plus ou moins l’unanimité sur l’échiquier national, c’est un bon premier ministre. », A-t-il conclu.
@Hervé BINAH,
