Bangui, le 29 sept. 21
La jeunesse est le fer de lance de la nation dans certains pays qui se respectent et préparent la relève sur les bases solides. En République centrafricaine, pays des grands paradoxes, ce n’est pas le cas surtout lorsque les nominations ne reflètent pas les attentes de la nation.
Les mêmes sont présents même lorsqu’ils sont décriés par le commun des mortels. Un Etat ça meurt aussi et les assassins sont connus de tous sans qu’un seul courageux puisse dire un mot. Et même lorsqu’il en fera, les tenants du titre foncier centrafricain diront : « le chien aboie et la caravane passe » pourvu qu’on assassine la nation.
Nul ne pourra nous dire le contraire de nos jours que dans son agenda, le patron de l’Education nationale de Centrafrique a effacé le mot ou du moins le concept de « MOUVEMENT GENERAL »
Selon certaines sources de l’Enseignement Primaire et Secondaire est appelé « Bouche-trou » c’est-à-dire pour faire un mouvement, il faut attendre le décès ou la retraite d’un cadre pour se voir procéder à un complément d’effectif. Pour preuve, depuis combien d’année le grand lycée Barthélémy Boganda qui se trouve sur l’axe de la sortie présidentielle et du lycée Amat de Boy-Rabe sont gérés par un intérimaire ? C’est une preuve qu’il est déterminé à ne jamais faire un mouvement général même au sein de son cabinet malgré les critiques faits à l’endroit de ceux qui détruisent le système éducatif centrafricain.
C’est à tort que les Centrafricains affirment que le système éducatif centrafricain est en panne de repère. Tel ministre tel fruit. Et chaque année on recommence sur les bêtises avec les mêmes sans avoir une vision de changement car, même la roue de véhicule parfois est changée.
Les mêmes proviseurs et censeurs formés à l’ENS pour les lycées de Bangui tournent sur place quand ils ne battent pas la longévité dans leur même bureau. Ceux des provinces qui sont du partis au pouvoir les éternels intouchables brillent par la corruption et même si le président a réduit leur train de vie avec les vacations. Car, à chaque rapport des vacations, on remet les certificats faits même au cadavre qui n’ont jamais tenu la craie un jour avec la complicité des Inspecteur d’Académie qui ont aussi leur quota dans ce jeu de dupe véritable crime économique de ce ministère. Qui dit mieux ?
Le président de la République qui est un éminent professeur des Universités du monde devrait avoir un regard patriotique de ce ministère. Car, il a toujours fait de l’éducation son cheval de bataille et comme ses conseillers sont de mèche avec les héritiers de ce ministère, il estime que tout va bien alors que c’est le contraire, c’est la désolation de voir un ministre passer plus de cinq ans sans un mouvement général de son personnel. Et si la honte tuait ?
@Bienvenu ANDALLA,
