Bangui, le 26 février 21
Le président Faustin-Archange Touadéra en tant qu’un homme d’Etat, s’est expérimenté de la gestion du pays après avoir conduit avec succès, son premier mandat et que le peuple centrafricain vient de lui accorder encore un autre quitus pour les cinq années à venir. Le premier mandat du président Touadéra est mouillé des grandes réalisations pour la reconstruction nationale, sans oublier quelques manquements que son peuple lui reproche.
Avec son arrivée en 2016 à la tête du pays, le président Touadéra a rassuré son peuple de mettre à l’actif, sa vision politique basée sur sa profession de foi. Durant cinq ans, le président Touadéra s’est focalisé sur sa gouvernance de la politique D’ADDITION ET MULTIPLICATION. C’est réussie avec sa main tendue, sens élevé du dialogue avec toutes les couches sociales afin de rebâtir le pays qu’il a hérité d’une situation chaotique.
Durant ces cinq années de gouvernance, on peut avouer clairement que le président Touadéra est victime de sa bonne volonté, de sa largesse, envers certaines personnes malintentionnées (Opposants politiques et groupes armés) qui abusent de sa volonté politique, en mettant toujours les bâtons dans ses roues, juste pour noircir son mandat présidentiel.
Ce qui est encore gravissime, c’est même ceux à qui, le président Touadéra a fait confiance, qui le trahisse, en collaborant en même temps avec les ennemis de la paix pour déstabiliser le pays. Nous voulons là, parler de certaines hautes personnalités, notamment les ministres, conseillers à la Présidence de la République, à la Primature et autres personnalités nommées à des postes de responsabilité qui conjuguent en même temps, avec les groupes armés et des mains invisibles de l’extérieur pour faire replonger le pays dans le gouffre.
Suite à sa brillante réélection, le peuple centrafricain réclame beaucoup de choses à son président. Il y’a d’abord dans un premier temps, la correction des erreurs du passé, en commençant par la méfiance et surtout la fin de collaboration avec ceux qu’il leur donne à manger durant cinq ans. En d’autres termes, le président Touadéra a tiré suffisamment de leçons au cours de son premier mandat, qui consistait de mettre les points sur les « I », comme il fait actuellement avec les groupes armés qui violent l’APPR. Certaines têtes politiques qui occupent des postes « juteux » sont dans le lot et ils doivent subir le même sort de ces criminels rebelles.
Ceci dit, le second mandat du président Touadéra doit accomplir la vraie RUPTURE qu’il a prônée depuis son accession à a tête du pays. Ce second mandat doit sa réussite si et seulement, le président Touadéra tournerait les yeux vers la jeunesse qui l’a soutenu indéfectiblement. La jeunesse demeure le socle du développement de la RCA et le président Touadéra a intérêt à mettre un terme à l’aventure hypocrite de certaines personnalités qui l’entourent actuellement. Plusieurs chantiers sont à réaliser, en commençant par l’agriculture, la reconstruction des infrastructures publiques, l’expansion de l’économie et autres.
Le peuple centrafricain attend de Touadéra avec son investiture qui se prépare, un nouveau cap de développement de la RCA qui doit baser sur la jeunesse.
@Hervé BINAH,
