Bangui, le 18 juil. 21
La Mairie de Bangui dirigée par Emile Gros Raymond Nakombo joue son rôle considérablement qui consiste à redorer son appellation de « coquette » d’antan. Pour traduire dans les faits les initiatives multidimensionnelles afin que les banguissoises et banguissois se sentent à l’aise dans une ville où il fait beau vivre, les moyens doivent être octroyés et une prise de conscience individuelle et collective doit soutenir ces actions.
Nommé à la tête de cette institution depuis presque cinq ans, le premier citoyen de la ville de Bangui Emile Gros Raymond Nakombo a toujours indiqué que l’objectif voulu est de changer le visage de Bangui, afin d’en faire une cité attirante qui réponde aux attentes de ses administrés.
En tant que responsable numéro un de cette institution publique, Nakombo est l’un des meilleurs élèves du président Touadéra qui contribue efficacement à la réussite de sa vision politique et sa profession de foi. Dès sa prise de fonction, le président de la Délégation spéciale de la ville de Bangui s’est entouré de toutes les dispositions pratiques afin de mener à bien sa mission ce, malgré la situation critique du pays dominée par la crise militaro-politique.
Ses dispositions pratiques sont entre autres, l’état des lieux de l’institution au niveau administratif et technique. Des regards ont été jetés vers les partenaires voire, les villes-sœurs à qui des partenariats de jumelage ont été signés à cette occasion. Pour réussir une telle mission confiée à Nakombo, il faut tout d’abord disposer des ressources humaines compétentes, déterminées, loyales…pour que les actions ne figurent pas que sur les papiers, mais sur le terrain pour l’intérêt de la population.
Depuis sa présence à la tête de la Mairie de Bangui, les réalisations ont été faites et continuent de voir le jour. « Rome n’est pas construite en un seul jour », dit-on un dicton. C’est pour dire que Bangui la « coquette » d’antan ne va pas retrouver son visage à la va-vite. Mais cela se fait progressivement et surtout avec l’action patriotique de tous les Centrafricains, puisqu’il s’agit de leur capitale.
La gestion de Nakombo est variée d’une personne à une autre. Mais personne ne doit perdre de vue que la Mairie de Bangui ne dispose d’un quelconque financement pour son fonctionnement. Cette institution fonctionne grâce à son budget, qui est basé sur ses diverses recettes recouvrées, à travers les marchés de la capitale, et autre taxe qui concerne son domaine d’intervention.
Malheureusement, ce point reste incompris par certains banguissois surtout lorsqu’on ferme les yeux sur le fait que le Centrafrique a eu à traverser une crise profonde en 2013. Ce trouble sécuritaire a eu des impacts négatifs sur les populations voire toutes les villes de la RCA. Bangui la capitale, a été réduite en cendre à travers des pillages des biens publics, la destruction des marchés de la place dont les commerçants à cause de l’insécurité, se sont obligés de se délocaliser. Donc, les taxes des places et les bails des kiosques de la Mairie n’y sont plus dans la totalité.
Face à cette situation, il y a d’un côté la montée en puissance de l’incivisme qui a font que les espaces publics gérés par la Mairie ne fonctionnent plus ne peuvent plus générer des recettes comme dans le passé. Du côté des transports urbains, les règlementations des transports urbains ne leur disent absolument rien. Ce qui a fait que les taxes de stationnement n’étaient pas payer, n’eût été plusieurs actions de sensibilisation engagées par Nakombo à travers les services concernés pour que les choses rentrent dans l’ordre.
Dans cette dynamique de sensibilisation des citoyennes, les commerçants qui vendaient de manière anarchique aux abords de la capitale, regagnent progressivement les marchés qui reprennent leurs activités. A l’exemple du KM5, marché Combattant, Pétévo, Miskine, Lakouanga et bien d’autres.
Nakombo avec le soutien de ses collaborateurs, mènent d’autres actions au niveau des autres villes afin que la RCA puisse redevenir un « paradis » terrestre.
C’est grâce à tous ces exploits que l’Association International des Maires Francophones (AIMF) et bien d’autres organisations n’ont cessé d’apporter leurs appuis techniques à la Mairie. Tout ceci, a facilité les travaux d’assainissement et d’embellissement de la ville de Bangui. C’est pour éclairer la lanterne, la municipalité parvient actuellement sous la présidence de Nakombo, à faire des avancées dans les prioritaires définis. Cette personnalité a pu s’attaquer au problème de l’insalubrité dans la ville, l’assainissement général et l’entretien des rues qui sont assurés (même si certaine artère de la capitale reste encore impraticable à cause des nids de poule) en collaboration avec le Fonds d’Entretien et d’Aménagement Urbain (FAEU), dans le cadre d’action de coopération décentralisée.
Avec les budgets de la municipalité adoptés annuellement, on peut dire que les résultats sont probants. Les anciennes décharges publiques qui défiguraient les quartiers et le Centre-ville ont été rasées au profit de déchetteries construites en périphérie de l’agglomération (décharge de Kolongo).
Pour Emile Gros Raymond Nakombo, son objectif avec l’ensemble de ses collaborateurs, c’est le nettoyage de la ville pour qu’elle redevienne Bangui la Coquette, comme on la surnommait dans les années 60, pour sa propreté et son calme légendaire.
Pour débarrasser la capitale des autres maux, plusieurs projets sont dans la ligne de mire de la Municipalité. Le premier citoyen de la ville de Bangui dans le domaine de la formation, a ainsi facilité la participation de ses personnels à des diverses formations de renforcement de capacité à l’extérieur et à Bangui, sans oublier les séminaires auxquels ces derniers y ont pris part. Le chantier est vaste à tel point que les attentes ne peuvent être résolues en un laps de temps. Mais progressivement, Nakombo et ses collaborateurs y parviendront pour l’intérêt de tous les habitants de Bangui.
@Herman THEMONA,
