Centrafrique : Les candidats à la présidentielle ont-ils la carrure de relever le défi face aux œuvres amorcées par le président Touadéra ?

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Bangui, le 04 novembre 20

Depuis l’annonce des dépôts des candidatures à la présidentielle de 2020-2021, les assoiffés du pouvoir font les rangs pour déposer les candidatures pour qu’au finish ne rien faire pour le développement de la République centrafricaine. Pour preuve, depuis la chute de Bokassa, nul président n’a fait en un temps record ce que Faustin Archange Touadéra a fait pour son pays. Oui à l’alternance politique mais à quel dessein ?

On se souvient encore que le président Touadéra prend le pouvoir, le pays était dans les oubliettes et personne ne pouvait imaginer une sortie de crise si vite. Aujourd’hui, ceux qui sont manipulés par la communauté internationale veulent le pouvoir mais pour quoi faire ? Avons-nous oublié la thèse si chère au président Mitterrand « Ne remettez pas le pouvoir à qui le convoite car, vous ne saurez jamais ce qu’il en fera » ? Non les Centrafricains n’ont pas de mémoire courtes pour oublier ce qui s’est passé dans ce pays avant Touadéra.

Nous le disons toujours pour le bien-être de nos populations. L’alternance politique n’est pas une solution pour le peuple centrafricain même si la démocratie est la forme du gouvernement qui favorise l’épanouissement des peuples. Avant le mirage des cultures, beaucoup des Etats africains étaient érigés en Royaume ce qui valorisait le développement ou le rayonnement des empires comme celui de Songhaï de Gao.

Pour détruire un continent riche en ressource naturelle, Il fallait donc mettre en pratique les grands mots pour sa déstabilisation à l’exemple de la démocratie à l’européenne. Nos dirigeants de l’époque ne prenaient pas conscience des textes de cette «globalisation » des cultures. Pour mémoire, la grande Charte de l’Impérialisme qui met à genoux le continent stipule que «aucun pays du tiers-monde ne constitue un Etat souverain et indépendant » et par conséquent, il fallait trouver des pilules pour faire avaler aux Africains puisque « la raison n’a pas traversé le continent africain » comme l’a si bien énoncé Hegel.

Quelqu’un qui a exploité le contient pendant plusieurs siècles, qui a torturé nos parents par la colonisation, qui a déporté nos grands-parents par la traite négrière et qui continue d’exploiter nos richesses à volonté peut-il aujourd’hui venir penser nos blessures ? N’ayons pas de l’affirmer, la réponse c’est non ! En tout état de cause, la prospérité des records négatifs de ce pays n’est que provisoire, certes du provisoire qui dure tant on ne veut pas changer de mentalité et reconnaitre à sa juste valeur les efforts abattus par le président Touadéra.

Depuis la chute de Bokassa, ses prédécesseurs ont tourné le dos au développement de ce pays, courageux, il tente de se détacher de cette spirale collective du suicide et donner sens à son pays qui tire le diable par la queue depuis plusieurs décennies. C’est dans le social que doit s’inscrire les actions des politiques et ce, Touadéra s’est montré champion et donnons-lui la chance pour le second mandat afin qu’il achève en beauté, ce qu’il a si bien commencé. L’oracle a parlé.

@Hervé BINAH, 

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