Centrafrique : Dologuélé le perturbateur du processus électoral rêve toujours pour la transition politique

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Bangui, le 21 sept. 20

Au moment où les centrafricains continuent de bomber leurs muscles et plier les fronts face aux comportements irresponsables d’Anicet-Georges Dologuélé, celui qui se dit leader politique, président du parti URCA et président de la COD20, s’attaque une fois de plus à la Minusca qui n’admet pas son attitude visant à rendre le pays dans un état chaotique.

Après avoir traité les centrafricains de mouton, Dologuélé à court d’argument, fait un revirement pour s’en prendre à la Minusca comme quoi, c’est elle qui soutient les actions du gouvernement, disant la volonté du pouvoir à tenir les élections dans le délai prévu par la Constitution et par le Code électoral.

On ne sait plus exactement ce que Dologuélé veut dans ce pays. Quelle politique fait réellement ce Dologuélé de la COD-20 qui, face à ses échecs, intensifie des actions folles pour remettre en cause le processus électoral et de plonger le pays dans un chaos ? Nous savons très bien que la Minusca est là pour jouer son rôle, de mettre en œuvre son mandat dans l’un des objectifs est d’accompagner le gouvernement centrafricain voire de soutenir le processus électoral.

Comment comprendre que Dologuélé se permet le luxe de brailler sur les ondes, en diffamant le numéro un de la Minusca, Mankeur Ndiaye ? Les allégations superflues de Dologuélé laissent croire que ce dernier a peur des élections qu’il sait d’avance être perdant dès le premier tour. Récemment, Dologuélé qui téléguide ses compères de la COD-20 comme des clowns, a accusé sans preuve, le pouvoir d’avoir préparé le truquage des élections attendues.

Ce même Dologuélé a boursoufflé que le calendrier électoral n’est pas tenable, et que c’est l’ANE sur injonction du pouvoir qui soumet le Code électoral aux députés en vue de son adoption avec les petits décalages concernant l’enrôlement électoral, la publication du découpage électoral voire la convocation du corps électoral…En clair, l’opposant Dologuélé qui a perdu les pédales politiques, ne s’agite que parce qu’il connait sa position. Le peuple centrafricain ne peut porter son choix sur un tel individu. Même dans sa région natale de Bocaranga, la bataille des législatives lui sera difficile, du moment où ses électeurs regrettent leurs suffrages qui ont été attribués.

Pour tirer au clair dans ce qu’avance Dologuélé, ce dernier n’admet pas que la Minusca accompagne le processus électoral. Pour lui, la Minusca doit soutenir la COD-20 dans ses projets de déstabilisation du régime en place, que d’appuyer le processus électoral en cours. A-t-on besoin encore d’une crise électorale comme l’a souhaité Dologuélé ? L’intérêt qu’il entend gagner dans ce chaos politique est-il bénéfique au peuple centrafricain ? Voilà comment celui qui se dit leader politique, rame à contre-courant de la stabilité du pays et de son développement.

@Hervé BINAH,

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