Bangui, le 20 juin 20
L’Energie Centrafricaine (ENERCA), cette Entreprise d’Etat qui est devenue la vache à lait de certaines personnes malintentionnées, risque de noyer d’ici peu de temps dans une faillite totale à cause de ceux-là qui pensent que c’est leur patrimoine personnel. Et pour cause ?
Cette unique Entreprise de production et de distribution du pays, traverse une crise très grave qui mérite une attention particulière du président Faustin-Archange Touadéra. De la décadence en passant par l’injustice sociale qui se bat son plein, rien ne va actuellement avec le Directeur général, Patient-Thierry Bendima, ce piloté qui confiance qu’à son parent qui est le président du Conseil d’administration de l’ENERCA.
En tout cas, les larmes coulent tous les jours à l’ENERCA avec le personnel qui ne sait à quel saint se vouer. Plusieurs agents chassés et remplacés numériquement par les proches parents, amis et connaissances du DG. Le syndicat des travailleurs de l’ENERCA a crié sans avoir gain de cause. D’ailleurs, le dialogue n’existe pas avec le DG Bendima qui se croit intouchable et l’homme se prépare déjà à sa propre succession du moment où il est à terme de sa mission, et que le Conseil d’administration doit impérativement lancer un appel à candidature pour le recrutement d’un nouveau DG.
Quel bilan Thierry-Patient Bendima peut nous présenter ? Rien ! Si ce n’est pas la dilapidation de ressources financières de cette Entreprise ou encore les financements accordés par les partenaires internationaux. C’est triste et très apitoiement de fermer les yeux sur ce qui se passe à l’ENERCA que certains défendent naïvement puisqu’ils tirent profit du « miel » qu’on leur donne là-bas. Hein !
Selon les informations de source concordante qui nous parviennent, la Direction générale de l’ENERCA avec la complicité du service de la comptabilité, est en train de mettre dans le « guio ». Autrement dit, des fonds mis à la disposition des personnes interposées pour « barrer le coup » du DG Bendima qui veut brouiller la piste de sa mauvaise gestion et surtout du clientélisme, régionalisme, clanisme et favoritisme dont il fait preuve depuis sa présence à la tête de l’ENERCA. Dans certains média et autres réseaux sociaux qui amassent de l’argent en ce moment au niveau de l’ENERCA pour défendre la cause de Bendima, c’est le « mangement » dans tous les sens. Comment on le dit vernaculaire, « on bouffe pour notre intérêt et les autres souffrent ».
Le président Fasutin-Archange Touadéra est sollicité pour son arbitrage le plus vite possible pour qu’un terme soit mis à la recréation à l’ENERCA. Le ministre-contrôleur des Entreprises et Offices parapublics proposerait de passer à la vitesse supérieure dans cette affaire, parce que c’est aussi sa responsabilité est mise à mal dans cette affaire. L’heure est à l’arrêt de l’hémorragie.
@Hervé BINAH,
