Bangui, le 19 sept. 18
La République centrafricaine revient de loin. Les évènements douloureux des suites de la crise militaro-politique ont sapé les fondements de ce pays malgré son immense potentialité. Il a été mis sens dessus dessous. Autant dire que la dernière crise militaro-politique l’a précipité dans un gouffre abyssal. Malgré tout, l’espoir est permis.
L’élection de l’actuel de Faustin Archange TOUADERA à la magistrature suprême de l’Etat a été saluée par l’ensemble de la population. C’est ce qui laisse transparaître le cap fixé par le magistère. Dès l’entame de sa mandature, l’heureux élu a fait de la rupture, son leitmotiv. Grâce à la volonté politique affichée de nouvelles autorités dirigeantes, la RCA est de nouveau sous les projecteurs de la Communauté internationale.
Adoubé par la Communauté internationale, le gouvernement a mené des discussions fructueuses à la table ronde de Bruxelles ayant permis aux donateurs d’octroyer une cagnotte de onze milliards de FCA au gouvernement centrafricain en 2016.
Soucieux de la reconstruction du pays après plusieurs décennies de crise, le Chef de l’Etat a élaboré une feuille de route claire pour la gestion orthodoxe de ces fonds. Cela s’est traduit par le Plan de relèvement pour la reconstruction de paix en République centrafricaine devenu un bréviaire du Président TOUADERA.
Fort de sa légitimité issue des élections, le Président qui a hérité d’un Etat chaotique a replacé les intérêts de tout le peuple centrafricain sur son tableau de bord. Aujourd’hui, les retombées de ses actions en faveur du peuple centrafricain sont perceptibles.
Soucieux de créer une condition de vie décente pour tout centrafricain, le Président TOUADERA se démène pour verser aux fonctionnaires et agents de l’Etat leurs salaires à terme échu.
Sachant que le développement ne se fait nullement sans les routes, son gouvernement a priorisé la construction des routes et certaines artères dans la capitale centrafricaine sans oublier les ouvrages d’art.
Il en est de même pour les édifices publics longtemps restés dans un état de délabrement total. Pour dire que le régime de TOUADERA est de nos jours comparable au siècle de lumière. Toutes ces réalisions qu’il faudrait mettre à l’actif du régime de TOUADERA constituent à n’en point douter des fleurons pour la République centrafricaine.
Etant un visionnaire sur les pas du père de la Nation Barthelemy Boganda, le Président TOUADERA a mené une diplomatie agissante qui s’est révélée gagnante. L’approchement russe a permis de remettre sur la scelle l’armée centrafricaine longtemps sous sanction onusienne. Cette coopération Russie-Centrafrique réchauffée par le régime de Bangui a permis à l’armée centrafricaine de monter en puissance.
Cette montée en puissance des Forces Armées Centrafricaines (FACA) est marquée par le redéploiement de ces dernières dans certaines villes de l’intérieur du pays entre autres, Paoua, Sibut, Dékoa et Bangassou où les populations desdites localités témoignent leur libération de la gueule de leurs bourreaux qui ne sont autres que les séléka, grands criminels et pilleurs des ressources naturelles de la RCA.
Hervé BINAH,