Bangui, le 02 septembre 21
L’atmosphère sécuritaire de la ville de Bangui devient de plus en plus inquiétant après la fuite du sulfureux Abdou Karim Meckassoua, le financier de la COD-CPC. Au moment où les forces loyales et leurs alliés russes continuent de mener des opérations de ratissage contre les rebelles, une nouvelle forme de déstabilisation des institutions de la République se développe actuellement et tous les arrondissements de la capitale sont dans l’inquiétude totale.
De PK13 en passant par Damala, Gobongo, Malimaka, Yakité, Cattin, Bimbo, Mboko, Poungoulou…les choses sont devenues très graves à tel point que des solutions idoines y doivent être apportées à ces menaces de la déstabilisation du pays. Selon les informations et plusieurs constats enregistrés dans la ville de Bangui, des faux militaires en tenue des FACA, gendarmes et policiers inondent la ville de Bangui dans des bistros, restaurants, motels et hôtels de la place.
A en croire les informations recoupées suite à nos enquêtes sur le terrain, ces faux militaires FACA et GP sont des rebelles de la CPC qui infiltrent à nouveau la ville de Bangui pour profiter de la grogne des FACA afin de commettre un putsch dans les jours qui suivent.
« Des hommes en treillis qui se disent des militaires m’ont rendu visite chez moi vers 17 heures, alors que je viens de rentrer du boulot. Ils m’ont pointé avec des armes tout en prenant de force mes appareils téléphoniques et mon dictaphone. Ils m’ont adressé des propos de menaces et je suis obligé de céder à leurs caprices pour sauver ma vie. », A témoigné un journaliste qui habite le quartier Gobongo dans le 4e arrondissement de Bangui.
C’est qui étonnant ces derniers jours, la fuite de Meckassoua avec la complicité de certaines autorités de la place, toutes les gesticulations de la déstabilisation du pouvoir en place se forment et les auteurs sont en train de distribuer des armes vers l’aéroport (quartier Boeing). D’autres rebelles avec la complicité de certaines forces de défense et de sécurité, s’habillent avec leurs tenues et font des exactions dans certains quartiers de la capitale.
Un habitant de quartier Miskine avoue que ces rebelles de la CPC font des rackets dans les quartiers à des heures tardives, ils braquent et font des enlèvements. Il faut que les autorités du pays prennent des dispositions pour éradiquer ces déstabilisateurs.
@Herman THEMONA,
C’est la faute à FAT et au gouvernement francafricain de PM Dondra.