CENTRAFRIQUE : DES MANIGANCES POUR ABREGER LE REGIME DEMOCRATIQUE DE TOUADERA ?

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Bangui, le 17 novembre 18

C’est une lapalissade que les menaces à l’encontre de l’actuel régime de Touadera sont devenues un rituel depuis qu’il a décidé de placer au cœur de son action politique, le véritable développement de la Centrafrique. Une telle option n’arrange forcément pas certaines forces nuisibles qui n’en trouvent pas leurs comptes.

Il se ne se passe d’ailleurs pas de semaine sans que les rumeurs les plus folles ne puissent polluer l’environnement sociétal centrafricain au sujet d’un probable plan de renversement du régime de Touadera. Bangui étant une ville de rumeurs mais, la prudence est de mise au regard des réalités.

L’entrée en fonction de Touadéra marque une tournée décisive dans l’histoire politique de la République centrafricaine minée par les crises militaro-politiques à répétition durant des décennies passées.

Il est devenu le troisième président démocratiquement élu de la Centrafrique et le premier président de la 6è République dans un pays où les multiples coups d’Etat sont perçus comme mode d’accession au pouvoir le plus prisé au profit des élections démocratiques, mode le plus sûr de gouvernance.

Les défis à relever n’étaient pas minces pour ce nouveau pouvoir, à commencer par la restauration de la sécurité et la lutte contre la pauvreté. La République centrafricaine, pays enclavé, est aussi l’un des plus pauvres du continent. Les rébellions et putschs à répétition ont rendu l’économie exsangue. Le Président Archange Touadéra s’est très vite mis au travail.

Il a pu par son entregent restaurer la sécurité grâce au soutien de la Russie qui a donné gracieusement des armes à la République centrafricaine malgré l’embargo onusien sur les armes en destination de son pays.

Le processus d’instauration de la paix suit son bonhomme de chemin avec l’opération du DDRR. L’économie autrefois exsangue, connaît une croissance sans commune mesure. En un mot, le chantier semble titanesque pour l’actuel Président mais l’espoir est permis.

Cependant force est de constater que depuis que le pays renaît peu à peu de ses cendres, il aiguise l’appétit insatiables de certaines puissances qualifiées de voraces. Celles-ci multiplient des coups bas en vue de rendre ingouvernable le magistère de Touadera.

La véritable raison de l’animosité vis-à-vis du régime de Touadera demeure sa décision de diversifier les relations entre la Centrafrique et certains pays, notamment la Russie. Pour preuve, cette histoire a fait couler beaucoup d’encre et de la salive au point que certaines autorités étrangères de passage à Bangui, n’ont pas raté l’occasion d’exprimer leur ras-le-bol sur la question. Une situation embarrassante surtout qu’il s’agit d’une ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain.

Selon certaines informations de sources concordantes, ces puissances nuisibles lassées par la question entreprennent de monter un plan machiavélique en vue de déstabiliser le régime de Touadera.

D’après ces mêmes informations,  le dit plan consisterait à défaut de provoquer un coup d’Etat, les comploteurs envisageraient d’attenter à la vie du Président de la République jugé encombrant à leurs yeux. Une situation embarrassante quand on sait que le Président est en train de déployer des efforts pour sortir le pays du gouffre.

Au demeurant, la République centrafricaine avait déjà connu un destin tragique avec la mort du Président fondateur Barthelemy Boganda dans des circonstances non encore élucidées et, ce à cause de ses idées. Il serait souhaitable que le peuple Centrafricain, solidaire du Président Touadera puisse doubler de vigilance afin que l’histoire ne puisse pas se répéter.

Herman THEMONA,

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