Bangui, le 01 juin 23
La capitale centrafricaine est en chantier depuis belle lurette. Des immeubles sont construits çà et là et la construction ou la réhabilitation des routes, poursuit son bonhomme de chemin. Il faut admettre que Bangui est vraiment en chantier et nous devons dépasser nos clivages pour le reconnaître. Concernant la réhabilitation des avenues et routes, le ministre Guismala Hamza a rassuré les Centrafricains.
Concernant l’avenue de l’indépendance, le membre du gouvernement a été un peu plus clair. Il a précisé que sa construction est attribuée à une entreprise chinoise. Les travaux comportent quelques imperfections qui sont en train d’être corrigées. Il demande à la population de ne pas vite s’inquiéter sur la qualité des travaux car, un bureau d’études contrôle nuit et jour l’exécution de ces travaux. Le ministre a même déclaré que cette route va être faite en béton bitumé. Mis à part ce travail, ils vont mettre un tapis d’enrobé sur cette avenue.
Donc, la première couche qui doit quitter du PK 0 jusqu’au PK 12 n’est qu’à sa première phase. Dans ce projet, le gouvernement a acheté une centrale enrobée. Ce qui n’a jamais existé en Centrafrique qui est en cours d’installation au PK 22. Une fois son installation terminée, sur cette monocouche, il sera mis une enrobée de 4 centimètres va-t-il précisé. Ce ne sont que des couches préparatoires pour recevoir le tapis d’enrobé qui sont ouvertes à la circulation.
Pour la route de Ndélé, le ministre Guismala Hamza a précisé que la Banque mondiale a trouvé une société qui va exécuter les travaux à travers l’UNOPS. C’est la Banque mondiale qui achète les matériaux et les met à la disposition de l’UNOPS pour l’exécution desdits travaux. Les engins sont déjà acquis. Aujourd’hui en terme de réalisation des travaux sur le terrain, la section Kaga-Bandoro-Mbrés-Bamingui-Ndelé est exécutée à 95%. D’ici un mois, la ville de Ndélé sera désenclavée. Et lorsque les engins vont arriver, ils seront déployés sur le terrain pour commencer les travaux des tronçons Ndélé-Ouadda, Ouadda-Ouadda-Djallé et Ouadda-Djallé-Birao. Des avancées significatives pour un gouvernement qui connaît des tensions de trésorerie.
Nous notons ici, la volonté manifeste du pouvoir de contribuer au développement de la République centrafricaine. Vous conviendrez avec nous que le développement suit les infrastructures routières. Nous avons parlé de l’avenue de l’indépendance et des routes en province sont présentement en chantier. Ce qu’il faut aussi mentionner, ce sont d’autres avenues de la capitale qui sont aussi en chantier comme l’avenue Kongo-Wara, celle qui passe devant le siège du PAM pour l’Université de Bangui, l’avenue des Martyrs depuis le croisement Marabena jusqu’à l’aéroport international Bangui-Mpoko etc.
Ces réalisations se font alors que les ennemis de la République continuent de s’acharner à détruire le tissu économique et à mettre en mal les symboles de l’Etat. Ce sont ceux-là qui ont même entravé les travaux en prenant des otages et en semant l’insécurité tout le long des tronçons à réhabiliter. C’est dire aujourd’hui que ce pays est en pleine reconstruction contre vents et marées. Ce qu’il faut relever ici, la volonté politique de nos actuels gouvernants qui veulent effectivement construire leur pays. Ils peuvent très bien faire comme les autres en détournant l’argent des routes pour en faire autres choses. Par patriotisme, ils n’ont pas choisi la voie de la facilité comme ceux qui les ont précédés.
Ville de poussière et tout, quand l’heure du Président Touadéra est arrivée, personne n’a pu dire mot. Les publications sur les réseaux sociaux, le qualificatif de Bangui ville de poussière ou Bangui la poussiéreuse ne sont plus publiés comme avant. Mais pour publier cette avenue qui dessert l’aéroport internationale dans son état actuel, quelques courageux l’ont fait mais, la quasi-totalité de ceux qui animaient le débat autour de la question, se sont tus. Centrafricains, aimons notre pays. La ville de Paris n’est pas construite en deux jours !
