Bangui, le 20 avril 20
Dès sa création en mois de Décembre par le général fuyard François Bozizé, la Coalition des Patriotes pour le Changement se croyait invincible. Normal ! Car, autrefois, les FACA n’avaient pas du matériel militaire et la MINUSCA aussi brille dans l’hypocrisie. Heureusement que les coopérations bilatérales du président Touadéra avec la Russie et le Rwanda a porté fruit.
Le général d’opérette François Bozizé voulait revenir au pouvoir par les armes comme il l’avait fait dans le passé avec Ange Félis Patassé. Heureusement qu’avec l’appui des alliés Russe et Rwandais, les FACA ont pu neutraliser la maudite CPC qui, finalement n’a pas fait long feu. Ce n’est pas un secret de polichinelle, à ce jour, la Coalition des Patriotes pour le Changement, une branche décentralisée de la COD-20 n’existe que de nom.
Ainsi, il est à constater qu’u cours de ces derniers mois, les FACA se sont sacrifiées corps et âme pour la libération du pays. C’est ainsi qu’en peu de temps, ces forces loyalistes appuis par les alliés Russes et Rwandais ont pu mener une offensive dans un laps de temps les ringards de la CPC jusqu’à dans leur terrière.
Grâce à cette contre-offensive, aujourd’hui la plupart du pays est libérée. Il ne reste qu’à exterminer certains éléments de la CPC qui se déguisent en civil dans certaines régions.
La détermination et l’engouement de certaines forces nationales les ont permis de dévoiler quelques-uns parmi elles qui jouent au double jeu, certains qui ne sont pas prêts à se sacrifier pour le pays. Avec l’avènement de 13 Janvier où la CPC était à la porte de Bangui, le peuple lui-même a compris qu’il y a certains FACA qui sont de connivences avec la CPC à cause de leurs intérêts personnels et égoïstes.
Ainsi, selon une source, dans la nuit du 17 au 18 avril, une troupe des FACA dont le lieutenant Bandoro est en tête était paniquée suite à des rumeurs non vérifiées d’une attaque imminente du groupe 3R sur Niem. Ce qui a fait qu’elles ont lâchement fui Niem pour replier à Bouar. De par leurs actions, ils ont menacé de marcher sur cette ville.
Ce détachement FACA a failli abandonner la population à la merci de la nature. Notons que pour sa part, le lieutenant-colonel Modoi-Nguende, commandant de la Zone de Défense Nord-Ouest, a refusé d’aggraver la situation et s’est retiré du commandement des unités des FACA sous son autorité. Une véritable traitrise avec les 3R ?
Heureusement qu’après l’intervention des instructeurs russes basés à Bouar, la situation est revenue à la norme. Ces FACA qui ont pris la poudre d’escampette sont renvoyées à Nièm pour assumer leur devoir de protection de la population civile.
Les actes passifs posés par ces officiers de la FACA ne sont-ils pas probable d’une connivence, voire complicité des lieutenants Bandoro et Modoi-Nguende avec les ennemis de la nation que l’on doit les arrêter pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes?
Les hiérarchies FACA sont appelées à se débarrasser des lâches, des traîtres, des hypocrites qui risquent de trahir leurs plans d’attaque aux ennemis. C’est la seule façon de construire une armée forte et efficace, capable de remplir fidèlement son devoir de protection de la population civile contre les criminels, les mercenaires étrangers. Il est judicieux que le tribunal militaire soit fonctionnel pour résoudre des affaires pareilles. Ces traitres doivent être sévèrement sanctionnés pour servir d’exemple aux autres qui tenteront. Dans l’armée c’est la soumission qui prime, que ceux qui tentent de jouer au petit malin soit remis à la disposition de leurs parents.
Il est important pour que l’Etat-major des Armées ouvre une enquête sur le lieutenant Bandoro et le lieutenant-colonel Modoi-Nguende pour qu’ils répondent de leurs actes afin d’être sévèrement punis conformément à la loi militaire.
@HERMAN THEMONA,
