Centrafrique : De qui se moque l’UPC d’Ali Daras qui prétend divorcer avec la CPC ?

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Bangui, le 08 avril 21

Il n’est un secret pour personne que le groupe rebelle dénommé, l’Unité pour la Paix en Centrafrique fait partie des plus groupes les plus ringards qui ont rendu la vie difficile au peuple Centrafricain, instaurant l’insécurité durant des décennies sur toute l’étendue du territoire. Comme si cela, ne suffisait ce groupe armé s’était colisée à la Coalition des Patriotes pour le Changement de François Bozizé qui voulait renverser le régime de Bangui démocratiquement établi par le peuple Centrafricain.

Précisons que ce groupe armé «l’Unité pour la Paix en Centrafrique » opère dans tout l’Est de la RCA, c’est ce qui a permis à ses légions et mercenaires d’exploiter illégalement de nombreux gisements miniers, en un mot les ressources minérales et hydrauliques du pays. L’UPC se croit le groupe le plus fort parce qu’il a illicitement exploité les ressources du sol Centrafricain.

C’est à la grande surprise de tout le monde de constater que le soit disant général Ali Darassa Mahamat et mercenaires ses officiers s’engagent à se retirer de la Coalition des Patriotes pour le Changement de François Bozizé. Information reçue par un  communiqué signé par le porte-parole d’Ali Darassa, dont l’authenticité est avérée.

L’UPC n’a jamais prouvé sa volonté pour la paix mais bien au contraire, un groupe qui a soufflé le chaud et le froid. Nul ne doit perdre de vue que c’est un groupe qui a  brillé dans les crimes, les vols, les viols et bien d’autres maux qui ont rendu la vie difficile au peuple Centrafricain.

Assassinat maraudage et violence ce sont des pratiques courantes de l’UPC. Par conséquent, la déclaration d’Ali Darassa ressemble au comble de l’hypocrisie. Selon ce communiqué, Ali Daras précise que :«depuis le début de la crise électorale, la population a été gravement touchée par l’insécurité, la santé, la faim et l’aide non humanitaire. Donc, l’UPC réitère son engagement dans le processus de l’accord de Khartoum signé en février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés, dont l’UPC y fait partie».

Toit est claire l’UPC pressent déjà sa fin avec le ferme détermination du président Touadéra pour la reforme judicaire avec l’impunité zéro. Cela ressemble au dernier espoir de l’UPC suite à l’offensif des FACA avec le soutien des alliés russes et rwandais. Le gouvernement centrafricain, s’est dit prêt à engager un dialogue avec l’opposition démocratique. Donc plus question de dialoguer avec les mercenaires. Donc la duplicité d’Ali Daras ne sert plus à rien. En tout état de cause, il demeure un mercenaire donc, il doit répondre de ses actes devant la justice

Ali Dars et ses hommes ont bien été identifiés en train de combattre du côté de la CPC ; Donc, il ne sert plus à rien de jouer à l’hypocrisie. Ali Daras est connu pour son double langage.

C’est par ce qu’aujourd’hui, il est en position de faiblesse qu’il veut se sauver. Il n’est plus question de faire confiance à des mercenaires étrangers qui ont toujours failli à leur parole.

Rappelons que l’UPC, majoritairement composé de peuls est issue de la scission en 2014 de la Séléka, une coalition de groupes armés aussi majoritairement musulman qui avait renversé le régime du président François Bozizé en 2013, plongeant le pays dans une guerre civile.

Aujourd’hui, ce n’est un secret pour personne le général d’opérette François Bozizé a pris officiellement la tête de la CPC, donc c’est en complicité des gens comme Ali Daras. Il est à noter que cette déclaration de l’UPC intervient quelques jours après l’annonce du 2 avril du décès de Sidiki Abass, accusé de crimes de guerre et chef d’un des plus ringards des groupes armés en Centrafrique dénommé « 3R » qui avait rejoint la CPC en décembre.

Il ne reste qu’à constater une dissolution précipitée de la CPC et que bientôt François Bozizé n’aura plus personne à diriger.

D’ailleurs l’engagement du président Touadéra pendant son investiture es de faire la RCA un pays sans groupe armé d’ici. Donc, Bozizé finira par être capturé et jugé pour tous ces crimes. Pour Ali Dars, il n’est plus question qu’il revienne dans l’APPR-RCA. Le temps de la négociation est finie, la justice doit faire librement son travail pour qu’une justice juste et équitable soit rendue aux victimes qui n’ont que leurs gros yeux pour pleurer depuis le déclenché de cette crise en 2003 par le général fuyard François Bozizé.

@Herman THEMONA, 

 

 

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