Bangui, le 10 sept. 18
C’est la première fois dans l’histoire de l’Assemblée Nationale centrafricaine de vivre une situation qui fait la honte de tous les Parlementaires à cause des actes irresponsables d’Abdou Karim Meckassoua, président de cette importante institution et de ses valets qui le suivent comme de véritables moutons de pâture.
Le Tribunal Administratif a tranché net dans l’Affaire qui oppose Dame Dékono née Agnès Dékandji à l’Assemblée Nationale en décidant du sursis à exécution de l’arrêté signé par pure mauvaise foi de Meckassoua et relevant Dame Dékono de ses fonctions de Chargée de mission au sein de cette institution.
A en croire la motivation de la décision du Tribunal Administratif l’arrêté de Meckassoua contre dame Dékono n’est que pure arbitraire. Voilà une preuve tangible qui explique l’incompétence caractérisée de celui qui avait roulé ses collègues députés dans la farine avec des promesses fallacieuses pour se faire élire au poste de Président de l’Assemblée nationale.
Quel est ce Président du parlement qui brille par les pratiques dictatoriales et de mépris envers ses collègues députés et d’autres cadres de l’Assemblée qui ne sont pas de son fameux camp du « Chemin de l’Espérance » ? Quel est cet homme qui s’acharne contre les femmes à l’Assemblée Nationale ?
L’on se souviendra des instructions de Meckassoua refusant à l’honorable Nadia Béa ses frais de mission pour prétexte de non remboursement des frais d’une mission antérieure non effectuée alors que lui-même Meckassoua et ses acolytes ont également n’ont jamais remboursé les frais des missions non effectuées.
Pour ce qui est du dossier Dame Dékono, l’Assemblée court déjà le risque d’être condamnée à verser d’importante somme d’argent à cette dernière dans le cadre des préjudices que l’arbitraire arrêté de Meckassoua lui a fait subir.
Voici ci-dessous la décision du Tribunal Administratif dans cette affaire Dame Dékono contre l’Assemblée Nationale