Bangui, le 14 mai 18
Il ne fait aucun doute que c’est l’immobilisme de la diplomatie centrafricaine qui a fait que la République est actuellement plongée dans ce que l’on est en droit de qualifier de deuil nationale suite à cette décision de la délocalisation du siège de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) dont la date est désormais connue.
En effet, par note de service signée en date du 11 mai 2018, par le Président de la Commission de la CEMAC Daniel ONA ONDO, il est obligation à tout le personnel de cette institution sous régionale de regagner le nouveau siège de Malabo au plus tard le 1er juin prochain 2018.
Cette délocalisation qui est devenue finalement effective ne trouve aucune justification valable car cela découle de la seule décision du Président tchadien Idriss Deby qui fait partie des ennemis de la République centrafricaine et qui de manière unilatérale a décidé que le siège de la CEMAC soit transféré en Guinée tout en s’appuyant sur un fantaisiste prétexte qui consiste à dire que les locaux du siège de cette institution de Bangui se trouverait dans un état de délabrement très avancé. Mais c’est quel rapport d’expertise avérée que Deby s’est basé pour prendre une telle décision ?
Dans tous les cas la responsabilité première de cette délocalisation incombe d’abord à ces compatriotes qui ont la charge de la diplomatie par ce que jusqu’à ce jour, le centrafricain lambda n’a pas vu une seule action dont ceux-ci ont entreprise pour empêcher que le pays perd le siège de cette importante communauté sous régionale.
Hervé BINAH,
Merci de votre compréhension, cher (e) compatriote
Merci laissez les partir, car ils reviendront d’eux-meme au moment ou la porte sera fermée.
je prefere meme qu’on quite la CEMAC qui est une organisation utilisée par la France pour nous détruire toutes les décenies.