Centrafrique : Certains FACA continuent de briller dans l’indiscipline et la trahison de l’engagement militaire

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Bangui, le 07 février 21

L’armée centrafricaine a brillé par excellence et réputé pour sa bravoure dans les années 70 et 80. Cette armée a fait preuve de la loyauté et la détermination raison laquelle, la sous-région de l’Afrique centrale en a fait l’écho et préfère former leurs soldats dans les camps militaires centrafricains. A partir des années de crise militaro-politique sous le régime de Patassé, les choses commencent à devenir très dangereuses pour cette armée qui est manipulée par les politiques pour s’écarter de leurs missions, celles de défendre l’intégrité du territoire national et protéger la population centrafricaine.

François Bozizé, le  pire de tous les soldats centrafricains, celui qui a enterré cette armée en tant que militaire, a entrainé une partie des soldats dans la rébellion vers le Nord du pays avec l’appui des rebelles tchadiens qui l’ont aidé à renverser le président Ange-Félix Patassé en 2003. Une fois au pouvoir, les choses sont devenues plus catastrophiques pour cette armée qui a connu un désespoir et un cauchemar qui ne dit pas son nom.

Humiliée et marginalisée par François Bozizé, cette armée a été divisée pour une raison simple. C’est la prise en compte de ceux qui appartiennent à une seule ethnie. Pour distraire les gens, Bozizé a mis à contribution quelques ressortissants d’une seule région qui avaient la priorité de bénéficier des avancements, des galons, des stages à l’extérieur et des postes stratégiques au niveau du Ministère de la Défense et à l’Etat-major des Armées. Des vaillants soldats centrafricains avaient été brimés, sanctionnés, recalés durant dix ans pour la simple qu’ils n’appartenaient pas au clan ethnique de Bozizé et ses « tu me connais ».

Avec l’arrivée au pouvoir du président Faustin-Archange Touadéra, bien que civil, il a eu à reconstruire cette armée en donnant la chance à tous les soldats de bénéficier d’un même traitement à tous les niveaux. Le résultat de cette réforme du secteur de sécurité a été salué par tous, même la communauté internationale.

Pensant que certains soldats ont pris conscience de leurs rôles, de mener à bien leurs missions rien que pour la cause républicaine, d’autres continuent de faire montre de traitrise et d’indiscipline militaire, en se mettant toujours à la solde des politiciens qui veulent occuper le fauteuil présidentiel par la voie des armes. L’exemple palpable est celui de la récente crise qui secoue le pays où certains soldats FACA recrutés et formés sous François Bozizé, se sont ralliés à leur mentor qui les a maltraité et abandonné en 2013 aux mains des mercenaires de la séléka.

Donc, tout ce que Touadéra fait n’est pas une bonne chose ? Que veulent exactement certains de ces soldats qui brillent dans l’ingratitude envers la personne qui leur a remis dans les conditions qu’il faut en vue de reprendre la place qui est la leur. Donc, Bozizé a bien fait de les maltraiter en temps ? Aujourd’hui, il est question que les donnes changent et le président Touadéra n’hésitera à le faire. Déjà, ça commence avec la radiation des soldats traitres voire les déserteurs en temps de guerre. Le combat continue.

@THOMSON,

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