Centrafrique : Bozize et les leaders d’E ZINGO BIANI jurent pour la fin du régime du président Touadéra

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Bangui, le 26 sept. 19

Lors de sa campagne présidentielle de 2015 le professeur Faustin-Archange Touadéra a promis avant tout la paix et les investissements étrangers au peuple centrafricain. Et, malgré le fait qu’il a tenu ses promesses après avoir été élu, les opposants ne le lâchent pas avec leurs dérangements infondés.

L’un des auteurs du chaos de la RCA c’est François Bozizé qui se coule belle en Ouganda dans une villa dorée. Il s’agite généralement pour le compte de son parti Kwa na Kwa, qui vient de quitter la majorité présidentielle pour rejoindre l’opposition.

Bozizé lui-même, par intermédiaire du Kwa na Kwa a articulé son intention de participer aux élections présidentielles de 2020. Mais, la République Centrafricaine a-t-elle besoin d’un tel leader? C’est une des questions centrales. Cependant, on ne peut pas oublier les sanctions dont Bozizé a fait l’objet ce qui l’oblige de se cacher à l’extérieur et même, selon des certaines sources sous un autre nom.

La différence clé entre Toudéra et Bozizé est le fait que lui Bozizé n’a jamais été élu démocratiquement par le peuple, sauf par fraude. С’est un homme qui s’est emparé du pouvoir sans hésiter de mettre sa patrie en chaos.

Alors, qui tire l’intérêt de la destitution de Touadéra que les leaders de l’opposition préparent? Ils pensent plutôt à eux-mêmes qu’au peuple centrafricain. L’opposition essaye d’abréger le mandat du président Touadéra qui est le premier après la mort d’estimable Feu Jean-Bédel Bokassa, qui a à tout faire pour son peuple.

Il faut bien comprendre dans ce contexte que l’opposition ne dispose pas de moyens pour les actions pareilles. Et dans ces circonstances les va-et-vient constant des leaders de l’opposition à la destination de la France ne paraissent plus étranges. Dans sa volonté de faire perdurer la politique néocoloniale, les français jouent le double jeu. Tandis que le président Touadéra s’entretient avec Emmanuel Macron, son premier adjoint Jean-Yves Ledrian qui fixe des rendez-vous à Abdou Karim Meckassoua.

La logique est simple, si la France n’arrive pas à soumettre Touadéra à sa volonté, il sera tout simplement  la cible d’un énième coup d’état. Les Français sont savant jusqu’aux dents dans ce genre des affaires depuis très longtemps. Et ils vont le faire par les mains de la même personne qui a destitué Bozizé, par les mains de Meckassoua.

Cependant, les opposants du président Touadéra n’ont presque pas de chances. Le peuple estime et fait confiance au président Touadéra. Actuellement, le soutien de la population est importante plus que jamais. Et si en 2013 on ne pouvait même pas parler de la paix, mais aujourd’hui un avenir meilleur n’est plus une illusion.

@Dawa SINTE,

 

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