Centrafrique : Beaucoup de choses vont changer d’ici 2025 avec Touadéra

0

Bangui, le 01 septembre 21

Pendant 3 décennies (1960-1978), la RCA a été perçue comme un pays calme, La Suisse africaine comme appellent certaines langues. Tout n’y était certes pas parfait mais la stabilité, les performances économiques, les infrastructures routières, sanitaires et scolaires du pays attiraient de nombreux ressortissants des pays voisins, voire, de l’Afrique centrale. On y venait soit pour faire fortune, soit pour acquérir ce qui permettrait de gagner l’Europe ou l’Amérique du Nord, soit encore pour booster sa carrière professionnelle. Cette Centrafrique, était, l’un des rares pays d’Afrique qui n’avaient pas expérimenté de coup d’Etat.

C’est à partir de 1979 que le navire commença à tanguer. La guerre de succession à la tête du pays en était la cause principale. De crise en crise et le pays s’est basculé dans une situation profonde comme a dit le feu Premier ministre Jean-Paul Ngoupandé (cf. ‘L’Afrique sans la France’, Paris, Albin Michel, 2002). Cette guerre, où tous les coups semblaient permis. Depuis cette date, la RCA n’a plus connu la paix à cause de ceux qui avaient promis de la rendre ingouvernable.

La France de son côté s’immiscera une fois de plus dans les conflits centrafricains en soutenant les déstabilisateurs du pays.

Mais la plus grande leçon que nous puissions tirer de toutes ces crises, c’est que la vérité et la justice finissent par triompher, que les faussaires et imposteurs n’ont pas vocation à régner et à prospérer ad vitam aeternam et que notre pays, qui a connu de tels malheurs en partie à cause de l’absence de solidarité entre les populations, de notre légèreté, de notre naïveté et de notre cupidité, s’achemine, sûrement quoique lentement, vers la fin des années cauchemardesques qui ont arrêté son progrès, assombri son visage et gravement écorné son image.

Dans sa profession de foi, le président Faustin-Archange Touadéra a donné sa parole d’honneur de redresser son pays et changer les conditions de vie de ses compatriotes. Voilà depuis six ans à la tête du pays qu’il a hérité dans une situation très difficile, le numéro un Centrafricain a remis la pendule à l’heure et les signaux sont au vert actuellement.

A l’heure où vont les choses, le processus de la reconstruction nationale est en marche dans toutes ses dimensions avec le soutien indéfectible de tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux tels que : la Chine, la Russie, les Etats-Unis, la France, le Rwanda, l’Angola, la Banque Mondiale, le FMI, la BAD, la CEEAC, l’Union Européenne, l’Union Africaine…Dans cette allure de la course vers l’émergence, le président Touadéra a mis à contribution toutes les filles et tous les  fils du pays, tout en ouvrant ses bras à ceux qui veulent investir dans le pays.

C’est à ce rythme de la diplomatie pragmatique que la RCA sortira définitivement de l’ornière et l’homme de Bangui ne compte pas reste là ! Plusieurs projets sont à développer et le pays constitue actuellement d’un vaste chantier, une terre des grands travaux qui, d’ici 2025, deviendra une puissance régionale là où le lait et le miel pour l’intérêt de tous les Centrafricains.

@NGBA DOUROU,  

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.