Centrafrique : Anicet-Georges Dologuélé le super corrompu qui arnaque maladroitement

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Bangui, le 11 juillet 20

L’enrôlement sur la liste électorale pour remplir son devoir de citoyen est curieusement, devenu  une plateforme ou une tribune pour certains fils du pays qui se croient au-dessus de tous soupçons, afin de vouloir faire la leçon aux autres. C’est curieusement le cas de Dologuélé de l’URCA qui étale sur les ondes de Radio Ndéké-Luka, les soi-disant actes de corruption des honorables députés de l’assemblée nationale. Et pourtant, ce même Dologuélé, quand il fût Premier ministre sous le régime d’Ange-Félix Patassé était surnommé Mr 10%. C’était à cause de quoi ?

  Il est indiscutablement vrai que le bossu ne voit jamais sa bosse. Le soit disant leader de l’opposition démocratique en Centrafrique, vivifie cet adage pour faire croire aux Centrafricains qu’il est plus pur qu’un ange en canardant ses collègues de l’Assemblée Nationale en ces termes : « J’ai cru apprendre que lors de la dernière semaine parlementaire, une poignée de 80 députés de cette 6ème législature a reçu de la part des tenants du régime le pot-de-vin de un million (1 000 000) de francs CFA par député afin de voter favorablement  pour le projet de loi organique de l’ANE soumis par le gouvernement. Alors que le pays fait actuellement face à la pandémie de covid-19, la RCA dispose-t-elle aujourd’hui de combien de respirateurs. Si ces 81 million de F CFA pris sur les fonds publics, pouvaient contribuer à acheter des respirateurs. Mais, j’ironise en disant que, si l’on vous donne l’argent des citoyens, prenez-le, ne faites pas ce que l’on vous impose. C’est ce que les députés ont faits… ».

C’est bien beau pour un fils du pays de se démarquer des corrompus en ces termes, si et seulement si, lui-même est sans tâche d’huile, c’est-à-dire, indemne de tout soupçon. Mais l’on serait porté à croire que Dologuélé est en train de seulement faire son mea-culpa, prenant ainsi les Centrafricains comme des forcenés.

Si d’entant, les Centrafricains sont renommés avoir une courte mémoire, il n’en est plus le cas depuis que des vautours de l’espèce du regrettablement remarquable piètre 1er Ministre de Patassé qu’est ce monsieur, n’avait pas eu tant de zèle à se faire de la fortune sur le dos des pauvres contribuables centrafricains.

En son temps, il a préféré voler l’argent issu des fonds publics pour, selon des arrangements avec d’autres escrocs comme lui qui travaillent dans les instances financières mondiales, rembourser les dettes de l’Etat dont les 10% lui sont systématiquement reversés sur des comptes dont il est propriétaire par personnes interposées.

Est-ce ce Dologuélé qui ose parler de pot-de-vin et en accuser d’autres ? Mais comment sait-il que les pots-de-vin existent ? Même s’ils existent, est-ce à des étrangers qui n’investissent pas en Centrafrique que l’argent de ces pots-de-vin, a été distribué ou à des Centrafricains qui auront à le dépenser sur le territoire national, permettant ainsi une bonne circulation de l’argent dans pays ? Sans commentaire aucun, le Centrafricain lambda a vraiment honte que des hommes avec des nez incurvés et plein de ruse comme le corbeau, osent parler de la sorte et sur des ondes sans se torcher les mandibules comparables à ceux d’un des roses.

C’est vrai que nous allons irrémédiablement vers les prochaines élections couplées en Centrafrique. Il est permis à tout Centrafricain de postuler là où bon lui semble et selon ses capacités. Mais, il n’est par contre pas permis à des gens qui ne devraient pas lever, à cause de leur lugubres et sinistres passés, le regard sur qui que ce soit dont la véracité des actes qualifiés de corruption reste à démontrer.

D’ailleurs, si l’on regarde à la loupe les propos de cet Anicet-Georges Dologuélé, il semble bien être incertain de ce qu’il avance lorsqu’il déclare : « j’ai cru apprendre que… ». Qu’est-ce dire croire, si ce n’est pas plonger dans le doute, l’incertain, l’insaisissable et  au finish, le mensonge ?

S’il faille reprendre de grands penseurs comme Descartes, la croyance d’où vient le verbe croire que Dologuélé a si parfaitement conjugué au passé composé de l’indicatif, une leçon de conjugaison de la classe de CE1, qu’il n’a pas oublié comme ses vieilles habitudes de détournements, est le fait de ne pas avoir vu, ni  vécu de façon personnelle, et dont on y adhère selon que ceux qui le racontent nous persuadent.

C’est vraiment triste et inabsorbable, les propos de Dologuélé à l’encontre d’autres élus du peuple comme lui. S’il a été, demeure et restera versé dans les pots-de-vin, qu’il ne tente pas maladroitement d’adjoindre à lui, des gens qui n’ont aucun esprit du genre, et qui n’aspirent qu’à faire leur travail pour l’intérêt du peuple qui attend beaucoup de ces prochaines élections.  A bon entendeur, salut!

@Jacko

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