Centrafrique : Le Député TCHIMA de Mingala lance un SOS au Gouvernement, à la Minusca pour sauver ses électeurs

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Bangui, le 26 juin 2018

C’est un cri de détresse sinon un SOS que l’honorable Gabriel TCHIMA lance à l’endroit du Gouvernement, de la Minusca, des Humanitaires pour voler promptement au secours de la population qui est abandonnée à son triste sort et compte des morts tous les jours sans aucune assistance.

Selon l’élu de la nation « la population de Mingala a été massacrée en 2014 par les éléments séléka de l’UPC et cette fois en 2918 cette même population est massacrée par la faim et la maladie ». C’est du moins ce que l’on peut retenir du calvaire de la population de cette localité de l’Est qui ne date pas d’aujourd’hui.

Dans le récit fait par le député TCHIMA, suite aux attaques des éléments UPC contre les trois (3) communes de Mingala en 2014, où il y’a plusieurs dizaines de morts, la population a fuit pour trouver refuge en brousse ou encore dans d’ans d’autres localités voisines.

Le député a poursuivi qu’en brousse, les conditions des populations étaient très critiques car celles-ci étaient confrontées à diverses maladies qui causé de nombreux décès au sein des fuyards.

Avec l’accalmie, indique le député, les populations sont sorties de leur de cachette en brousse pour regagner leurs domiciles qui malheureusement ont été incendiés à plus de 80% ce qui a contraint la plupart d’entre elles à se loger dans les églises et les écoles mais dans des conditions de précarité totale car celles-ci sont dépourvu de tout. Elles ont perdu leur petit élevage et les réserves des vivres que les assaillants ont tout emportés. Pis encore, il y’a aucune structure de santé ou encore une école opérationnelle à Mingala. Pour preuve, depuis l’année 2013 jusqu’à ce jour, aucune école est ouverte à Mingala.

« La Sous-préfecture de Mingala est en voie de disparition » s’exclame l’honorable Gabriel TCHIMA qui affirme qu’il n’y a aucun Représentant de l’Etat à Mingala car tous les Maires des communes ont fuit les attaques rebelles pour trouver refuge ailleurs. Malgré la volonté du Préfet de Basse Kotto qui tenait installer à son poste, le Sous-préfet de Mingala, il s’est heurté à deux obstacles notamment l’insécurité entretenue par les rebelles de l’UPC et l’enclavement des locaux de la Sous-préfecture à cause des ponts KOCHE, BAGALA et KANGO qui donnent accès à ces lieux qui sont complètement impraticables y compris l’état de dégradation avancé des routes.

Suite au rapport de la triste et alarmante situation que vit la population dont Madame SINAKA a fait parvenir personnellement au député TCHIMA en date du 24 juin dernier, 2018, l’Elu de Mingala interpelle le plus pressant plusieurs Départements ministériels notamment ceux en charge de l’Action Humanitaire, de la Santé , des Travaux publics et de l’Education d’agir vite pour faire revivre la Sous-préfecture de Mingala.

L’honorable Gabriel TCHIMA, lance un pressant appel au Responsables de la Minusca de déployer une équipe des forces dans la localité de Mingala afin de rassurer les humanitaires de la sécurité des lieux pour leur permettre de voler au secours de la population.

Ce qu’il y’a lieu de dire de tout ce qui précède c’est la détresse de la population de cette localité de Mingala qui est exposé à tous les maux qui sont prévisibles de nuire totalement à leur existence. Et comme l’a si bien dit le député TCHIMA, si rien n’est fait très rapidement en faveur de Mingala cette Sous-préfecture est condamnée à disparaître de la carte de la République centrafricaine.

Herman THEMONA,

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