Centrafrique: Accrochage entre les casques bleus et les forces nationales à la résidence Présidentielle

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Bangui, le 03 octobre 21

Un évènement dramatique vient de se produire le lundi 1er Novembre 2021 à Bangui, capital de la République Centrafricaine. Comme du rêve, ceux qui habitent à l’alentour de la résidence du président Touadéra ont vécu une triste réalité qui serait occasionnée par des éléments de la MINUSCA, que l’on peut dire le contingent Egyptien. Que s’est-il réellement passé pour que la ville de Bangui vive à nouveau sous les crépitements d’armes?  

Dans les après midi de la première journée du mois de Novembre, des détonations d’armes ont été entendues juste à la résidence du président Centrafricain Faustin Archange Touadéra.  Selon des informations à notre possession, les gardes présidences qui étaient de service  ont été surprises de constater l’arrivée en masse des éléments de la MINUSCA, qui sans doute sont du contingent Egyptien.

A la demande d’un haut gradé de la garde présidence pour savoir le pourquoi de l’irruption des éléments de la MINUSCA, les FACA ont été surprises de constater que le contingent Egyptien a commence par ouvrir le feu sans aucune information. La hiérarchie de la garde présidentielle a essayé de calmer ses éléments qui étaient sur le lieu, mais par légitime défense, les forces nationales aussi ont ouvert le feu.

Selon les informations, les éléments de la MINUSCA se sont rendus compte que les FACA sont aussi prêtes à en finir avec eux, et pour ce fait, le contingent Egyptien qui a orchestré ce plan a curieusement pris fuite pour retourner dans sa base.

Selon Jean Modezou, un habitant de cette résidence présidentielle qui a suivi la scène de loin, : “Il s’agit bel et bien de l’arrivée inopinée du contingent de la MINUSCA qui a occasionné toute cette pagaille à la résidence présidentielle. Mais la véritable question qu’on se pose est celle de savoir si cela est un coup monté. Qu’est ce qui empêche les  éléments de la MINUSCA de s’arrêter et de répondre aux questions posées par les hiérarchies de la FACA (garde présidentielle) qui étaient de service ce jour? Ce n’est que normal, on ne peut pas permettre l’irruption du contingent Egyptien à l’enceinte de   la residence présidentielle sans que le haut commandement ne soit informé”, a-t-il précisé tout en poursuivant plus loin que : “les tensions de ces derniers font que les FACA et gardes présidentielles sont sur leur nerfs.  A mon sens, il se peut que c’est une machination bien orchestrée à l’encontre du Président. Mais en tout état cause, heureusement que le président Touadéra n’est pas surplace”.

Aussi est-il important de noter que le véhicule de ce contingent a quitté précipitamment la résidence présidence. Ce fusillade occasionné par les éléments de la casque bleu serait à l’origine de la mort d’une jeune fille de 12 ans.

La véritable question qui se pose est celle de savoir si le mandat de la MINUSCA lui permet de poser des pareilles actions? En s’infiltrant dans la résidence présidentielle et refusant de donner les plus humbles explications, n’est-elle pas une autre forme de violation du droit souverain du peuple Centrafricain? Que dira les experts de l’ONU à ce sujet du fait que les casques bleus qui sont ici à Bangui pour le maintient de la paix soient à l’origine de trouble à l’ordre public soldé par la perte en vie humaine d’une innocente fille de 12 ans?  Cet acte ne doit pas rester impuni.

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