Bangui, le 18 décembre 20
Nous sommes à quelques jours des élections groupées, mais la situation sécuritaire reste précaire. Il ya des agissements de plus en plus. Ce qui inquiète le peuple centrafricain, qui bientôt sera appelé aux urnes. Il n’est un secret pour personne que l’insécurité reste grandissante sur presque toute l’étendue du territoire centrafricain.
C’est en cela que récemment toute la population sur l’axe Bossangoa appelle au secours pour leur sécurité. , on nous fait savoir que l’axe Bossangoa vit dans la psychose. Ces rumeurs risquent de se confirmer car la tension est en train de monter d’un cran pendant cette période électorale. Selon les informations reçues, il y a eu une violente altercation avec des détonations d’armes lourdes et légères non loin du centre-ville de Bossembélé. Les éléments des forces armées centrafricaines (FACA), appuyées par les gardes présidentielles ont attaqué ce matin les positions des rebelles sur l’axe Bossangoa. Les combats ont débuté vers 5 heures du matin ce jeudi 17 décembre 2020.
Les FACA et les gardes présidentiels ont attaqué les positions des rebelles à trois kilomètres de Bossembélé sur l’axe Bossangoa. Pour le moment, un avion de combat de la Minusca survol également la zone pour renseigner les forces de l’ordre. Selon un militaire sur le lieu, les rebelles seraient en perte de terrain face aux forces coalisées de la Minusca, FACA et la garde présidentielle. Il faut noter au passage que l’adjudant-chef qui était sur un détachement des éléments du soutien logistique à Bossembélé a été interpellé par la garde présidentielle à son arrivée mardi dernier à Bangui. Les autorités l’ont soupçonné de vouloir faire le jeu de l’ancien Président François Bozizé. Détenu à la prison militaire de camp de Roux, l’adjudant-chef attend d’être présenté au procureur général près de la cour d’appel de Bangui.
En tout cas, le régime en place est appelé à plus de vigilance pour éviter que le pays soit replongé dans la chao. L’homme sage voit le mal de très loin.
@JLG
