CE QU’IL CONVIENT DE RETENIR DES DEUX SESSIONS DE LA 14e ASSEMBLEE POPULAIRE NATIONALE ET DU SUD GLOBAL, COMME MODELE DE COOPERATION ECONOMIQUE CHINE-AFRIQUE

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Bangui, le 09 mars 2024

Mardi 05 mars 2024, lors des deux sessions de la 14e Assemblée populaire nationale, le Premier Ministre du Conseil des affaires d’Etat, monsieur LI QIANG, a présenté le rapport annuel de l’exercice budgétaire 2023 qui n’est autre que le bilan économique de 2023 tout en projetant la perspective de l’année 2024. L’indice des prix à la consommation des ménages a augmenté de 0,2%. L’équilibre de la balance des paiements internationaux a été maintenu. Il convient de noter que ces résultats, très satisfaisants, sont le fruit  d’un total engagement du gouvernement, d’un travail opiniâtre, ardu, rigoureux avec l’obligation de résultats tangibles et palpable.

Si aujourd’hui, la Chine est considérée comme la première puissance au monde malgré la réticence de certains pays de l’Occident de le reconnaître avec fairplay, c’est le résultat d’un sacrifice collectif de l’ensemble de la population et des institutions consenti pour le développement du pays. Mais aussi, la percée fulgurante de la Chine au plan économique se fonde sur la non-ingérence au plan diplomatique et sur la paix. En effet, depuis que la Chine a amorcé son ascension économique qui a connu une grande proportion sous le Président XI JINPING, elle ne s’est jamais insérée dans des conflits armés tant au niveau intérieur qu’extérieur.

Ce qui a permis à ses dirigeants et ses populations à consacrer l’énergie et tout le savoir-faire aux efforts de développement économique de leur pays. Le principe qui guide la politique chinoise est celui de poursuivre fermement une stratégie d’ouverture marquée par des bénéfices mutuels et gagnant-gagnant avec les autres pays en promouvant une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous.  La Chine s’est toujours opposée à la politique du plus fort, à toute tentative d’hégémonie et à tout acte d’intimidation. Elle continue toujours d’œuvrer pour préserver la justice et l’équité internationales.

Aussi, la Chine entretient des relations avec tous les pays sans considération quelconque. Pour preuve, l’Afrique fait l’objet d’une attention particulière de la République Populaire de Chine qui veut que les pays africains se servent du modèle chinois pour se développer. Jadis au rang des pays sous-développés, ensuite des pays en voie de développement, elle est, maintenant, la première puissance économique au monde. Par conséquent, l’expérience chinoise doit être une source d’inspiration pour tous les pays africains. D’ailleurs, la Chine reste ouverte à toute coopération pour ce partage d’expérience.

C’est ainsi que, par exemple, le ministre chinois des Affaires étrangères consacre chaque année à l’Afrique son premier déplacement à l’étranger. Cette tradition, qui a duré depuis 34 ans, est unique dans l’histoire des échanges internationaux. Elle s’explique par le fait que la Chine et l’Afrique, frères pour le meilleur et le pire, ont combattu côte à côte dans la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme. Ils doivent  faire preuve de solidarité sur la voie du développement et du redressement et défendre résolument la justice face aux aléas internationaux. Dans les conflits géostratégiques et géopolitiques qui déchirent certains continents, la Chine et l’Afrique doivent faire front commun pour promouvoir le multilatéralisme en ayant pour objectif le développement économique de chaque pays.

Le Président Xi Jinping a avancé le principe de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi dans les relations sino-africaines en gardant toujours à l’esprit la vision de la recherche du plus grand bien de chaque pays et des intérêts partagés tout en guidant la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans une voie rapide et constructive.

Aujourd’hui, grâce à l’institution du Sud global, qui comprend la Chine et l’Afrique, les pays africains, comme la République centrafricaine, touchent du doigt les dividendes du partenariat gagnant-gagnant avec la Chine. Bon nombre des pays africains se sont rendus compte maintenant que les modèles qui leur ont été imposés de l’extérieur n’ont apporté ni stabilité ni prospérité. Ils ont besoin d’explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales et de prendre fermement en main leur avenir et leur capacité de développement autonome afin d’appuyer l’accélération de la modernisation du continent.

En conclusion, la prochaine conférence du Forum sur la Coopération sino-africaine prévue pour l’automne prochain en Chine donnera l’opportunité, aux dirigeants chinois et africains de se retrouver à Beijing pour envisager, une fois de plus et ensemble, le développement et la coopération pour l’avenir et échanger objectivement sur les expériences de gouvernance.

@Patrick Brian MOGANI Depuis BEIJING

 

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