ARRETONS AVEC LES PROJETS SANS IMPACTS DE LA MINUSCA ET DES ONG INTERNATIONALES

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Arrêtons avec les projets sans impacts de la MINUSCA et des ONG internationales qui consistent à nous construire des ronds-points, des statues et à doter nos villageois des semences avariées. Certes, nous sommes reconnaissants pour l’accompagnement de la mission onusienne qui ne rate pas une occasion pour rappeler qu’elle n’est là que pour accompagner le gouvernement centrafricain et ces ONG qui font parfois de leur mieux, au prix de leur vie, de soulager les Centrafricains. Cet accompagnement, il faut le dire, laisse parfois à désirer du fait que cette institution et les ONG internationales ne font qu’à leur guise.

Les quelques douze mille casques bleus, toute nationalité confondue qui se trouvent en République centrafricaine, sont des soldats de la paix. Ce sont des soldats qui ne sont pas venus mourir en Centrafrique pour nos beaux yeux. Comme le reste du personnel civil de la MINUSCA, les uns et les autres sont là pour se faire de l’argent. Donc, si l’on amasse de l’argent, il faut rester en vie pour en jouir. Du coup, les missions onusiennes non seulement en République centrafricaine mais de par le monde, ont vocation à ne pas aller sur le front mais, à appliquer la théorie du médecin après la mort. Malgré la robustesse de cette mission qui ne va que crescendo, elle peine à s’affirmer et ses prestations restent toujours pour ne pas dire souvent, médiocres. Malgré les moyens mis à disposition, les éléments de la force onusienne arrivent toujours en retard s’ils ne sont pas pris pour cibles par les forces non conventionnelles.

Pour ne pas perdre la face, la plupart des contingents excellent dans les travaux de génie. Construction des routes, des ponts et ces derniers temps, des ronds-points n’importe où dans nos villes et villages. Pour ces réalisations, il n’est point besoin de solliciter ces contingents de la MINUSCA qui s’exécutent eux-mêmes. Autant dire que la communauté internationale n’a envoyé en République centrafricaine des ingénieurs en génie civile au lieu des soldats pour le besoin de la cause. Cela explique pourquoi un peu partout dans le monde, les pays dans lesquels se trouvent les forces onusiennes, militent pour leur départ. Cela atteste l’assertion selon laquelle, les nations unies n’ont jamais résolu une crise dans le monde. Même si tel est le cas, ces soldats de la paix peuvent sauver la face en se promenant ou en faisant de la villégiature avec beaucoup de sérieux dans des treillis flambants neufs que de contribuer à construire les ronds-points dans tous les sens et n’importe où en République centrafricaine.

La MINUSCA et certaines ONG internationales abusent de notre compréhension en dotant notre pays des statues, idoles qui n’ont rien à voir avec notre culture. Voire des ronds-points qui n’ont pas leur raison d’être qui jalonnent nos rues, ruelles route au gré de ces ONG internationales ou de la MINUSCA. Toute la question est de savoir si ces réalisations rentrent-elles dans le cadre du mandat de cette force onusienne ? Pour les ONG internationales, n’en parlant pas. Elles se croient tout permis et ne font qu’à leur tête parce qu’elles ne font pas l’objet de contrôle. Que les ONG internationales revoient leur accréditation, cahiers des charges ou mandat avant de construire n’importe quoi, n’importe où en République centrafricaine. Avant d’amener n’importe quoi pour donner à n’importe qui comme les boutures et les semences avariés ou pourries.

La MINUSCA et les ONG s’enrichissent sur le dos de la République centrafricaine. L’argent qu’elles engrangent avec les appels de fonds au nom de notre pays, ne bénéficie pas réellement aux Centrafricains. ¾ de ce pactole repart dans les pays des administrateurs de ces institutions internationales. Pour preuve, ce sont des gens qui construisent des châteaux eux avec de l’argent qui doit profiter aux Centrafricains. Que nos dirigeants ouvrent les yeux au lieu de se contenter des miettes. Mais que fait exactement le premier ministre Félix Moloua au département du Plan et de la coopération internationale pour que la situation va de pourrissement en pourrissement ?

@Herman THEMONA

 

 

 

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