CENTRAFRIQUE : UNE POLICE DES POLICES SERAIT LA BIENVENUE

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Pour contrecarrer l’action des mafieux, des fossoyeurs de la République et bien d’autres ennemis de la nation, il nous faut calquer sur certains pays amis et frères. Il y a des exemples de réussite que nous pouvons suivre pour notre bien-être et un lendemain meilleur des Centrafricains.

Dans un pays comme la République centrafricaine qui revient de loin après de multiples crises, les unes plus graves que les autres, il faut prendre certaines décisions ou copier sur les autres si ce que les autres font, est bien. Nous voulons pour exemple, la police des polices qui fonctionne bien dans certains africains en plein essor. Le laxisme, la gabegie, le clientélisme et surtout la corruption sont des maux qui gangrènent le pays de Boganda. Pour s’en départir, il faut des décisions courageuses et énergiques de la part des princes qui nous gouvernent. C’est dire que si le Pr Faustin Archange Touadéra veut aller loin dans ses réformes et construire la République centrafricaine, il faut qu’il prenne les taureaux par les cornes.

Gouverner un pays pendant cinq ans comme premier ministre avant de devenir le Chef suprême et vouloir dépasser le cap des dix ans, il faut se prendre au sérieux. Touadéra doit copier les bons exemples et appliquer les bonnes résolutions qui peuvent profiter à son peuple. Il faut reconnaître que notre système judiciaire ne fonctionne pas comme il se doit tout comme celui de la sécurité qui est infesté des brebis galeuses. Pour donner une visibilité ou redorer le blason de ces institutions, il nous faut des appareils de contrôle comme la police des polices avec ces jeunes qui se sont battus corps et âmes pour accompagner le pays à avoir une nouvelle Constitution.

Choisir des anciens de bonne moralité pour encadrer des jeunes afin de contrôler pour ne pas dire surveiller certains secteurs névralgiques dont le rendement ne profite pas aux Centrafricains. Lutter contre la corruption, faire du bon renseignement pour le développement et la sécurité de l’Etat centrafricain. Au besoin, trier parmi les éléments de l’armée, de la gendarmerie et de la police, les meilleurs éléments et en faire d’eux des éléments de la police des polices. Ceux-là vont œuvrer en tenue civile et doivent avoir comme mot d’ordre, la discrétion. Ils ne doivent pas faire comme les agents de renseignements qui sont tous en moto-dame et qui déclinent leur identité dans tous les bars et autres maquis de la place (nous y reviendrons).

Cette brigade se chargera de traquer les corrupteurs, les corrompus et les déstabilisateurs de ce pays. Elle amènera un plus dans la traque des fossoyeurs de la République vis-à-vis de ceux qui pillent le pillent. Au-delà, ses éléments assainisseront le milieu des renseignements qui ne fait que sombrer dans la médiocrité. A cette allure, il nous serait difficile de sortir de l’auberge si les princes qui nous gouvernent, ne s’assument.

@Koko Mbéréti     

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