Bangui, le 24 avril 23
Alexandre Ivanov, Chef de la Communauté des Officiers pour la Sécurité internationale (COSI) en République centrafricaine, a démenti l’implication des instructeurs russes dans le conflit au Soudan et pousseraient le gouvernement de la République à y prendre part. Il a confirmé que les instructeurs russes sont toujours sur le territoire de la République centrafricaine et participent à leur mission de formation des Forces armées centrafricaines (FACA), de la police et de la gendarmerie.
Le communiqué de presse a été publié après que des rumeurs se soient répandues dans les médias occidentaux sur la présence des instructeurs russes au Soudan et leur coopération avec les Forces de soutien rapide (FSR) « Selon les informations déjà diffusées dans les médias, ces mensonges contre les spécialistes russes sont lancés par des représentants américains, qui tentent de tromper certains membres du gouvernement centrafricain en leur disant que les spécialistes russes coopéreraient avec les Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan », Alexandre a indiqué dans sa déclaration
Alexandre Ivanov a dénoncé les tentatives des responsables américains de discréditer la Russie et de déstabiliser les relations entre la Russie et la République centrafricaine, soulignant le respect et le dévouement de la Russie à l’égard de son partenaire, la République centrafricaine « Les tentatives des représentants américains de salir la Russie et de semer la discorde dans nos relations avec la République centrafricaine sont scandaleuses et condamnables. La Russie honore toujours ses engagements, ce qui est très apprécié par nos partenaires. Les instructeurs de la COSI ne sont pas une exception, ils restent là où ils sont et continuent à faire leur travail malgré les manipulations des pays occidentaux ».
Pour terminer, Alexandre Ivanov a exprimé sa gratitude envers les dirigeants de la République, qui ne succombent pas aux provocations de Washington. « Ensemble, nous continuons à œuvrer pour la paix et la prospérité en République centrafricaine », a-t-il déclaré.
