Alain Patrick Dé-Komah de la Génération Consciente table sur la nécessite de revoir certaines dispositions Constitutionnelles et bien d’autres textes coloniaux

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Bangui, le 14 mars 22

A un moment donné de l’histoire de la République Centrafricaine, au nom de la paix, certaines décisions et textes ont été votes, voire adaptés dans le seul but de favoriser le retour progressif de la paix, car à cette période, les groupes armés avaient encore le contrôle de la majeure partie du territoire national. Mais, malgré tous ces textes, plus particulièrement la Constitution du 30 mars 2016 qui a donné la latitude à certains groupes armés d’occuper des hautes fonctions de l’Etat, ces criminels sans foi ni lois sont loin de revenir à la norme Constitutionnelle.

C’est dans cette optique que certains fils, filles et des leaders d’opinion trouvent nécessaires la relecture de certaines dispositions Constitutionnelles du 30 Mars et aussi certains textes du pays qui ne sont rien d’autres que le mimétisme, de copier-coller des textes Français. En ce moment, l’on peut déjà reconnaitre à sa justes valeur que le gouvernement Centrafricain Centrafricain a repris contrôle de tout le territoire et l’Etat Centrafricain redevient réellement indépendant d’où nécessité de conformer les textes, certaines dispositions Constitutionnelles à la réalité de l’heure pour favoriser le retour des partenaires afin de garantir le développement durable de la RCA.

Dans cette optique Alain Patrick De-komah, coordonnateur du Mouvement Génération Consciente brise le silence et précise que “ le monde a évolué et il est important que les Centrafricains soient au même niveau du développement que tous les autres au niveau mondial. Des efforts ont été déployés par les autorités Centrafricaines, en l’occurrence le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra qui a multiplié les partenariats sécuritaires et économiques. En dépit de ces multiples efforts déployés que tout le monde a vu des avancées considérables, nous ne devons pas perdre de vue que le monde évolue, les réalités Centrafricaines aussi changent, d’où nécessité de se conformer à la volonté de l’heure. C’est pourquoi pour le Mouvement Génération Consciente, trouve qu’il est important que certaines dispositions, je n’ose pas le dire violée, mais peut-être empiétées pour permettre à ce que le peuple centrafricain puisse vivre en paix aujourd’hui, mais nous avons vu au-delà de tout cela, la situation est en train d’être stabilisée et considérablement», a fait savoir le Coordonnateur Alain Patrick Dé-komah.

Pour être précis et explicite dans son intervention, ce dernier revient pour citer certains articles qui selon lui sont passibles d’être révisés pour une adaptation à la réalité actuelle: « je vous invite à consulter l’article 35, 36, 37, ainsi que l’article 153 de la Constitution Centrafricaine, vous vous rendrez compte qu’ il y a trop d’ambigüités. Le moment viendra où le peuple centrafricain doit aviser, mais pour nous qui sommes de la société civile, il est de notre devoir d’éclairer le Centrafricain lambda sur ce qui est caché. Pour l’intérêt du développement durable de notre pays, l’ouverture de la porte de ce pays à plus de partenaires, les Centrafricains doivent laisser de coté les intérêts personnels et égoïstes et se préoccuper de l’intérêt national pour hisser ce pays au même niveau que les autres pays du monde, d’ailleurs les exemples concrets sont juste autour de nous avec certaines pays voisins qui ont décidé de faire l’union sacrée au nom du développement de leur pays et cela a favorisé aux investisseurs de venir s’installer pour booster l’économie et c’est tout le peuple qui en est  bénéficiaire !», a martelé Alain Patrick Dé-Komah.

Signalons que le mouvement Génération Consciente n’est pas le seul à donner son point vue sur ce qui concerne la révision de certaines dispositions Constitutionnelles, mais bien d’autres organisations à l’exemple de l’ONG Tongolo Ti Béafrika avec Dobi Stanislas. Ne perdons pas de vue que dans un pays démocratique la volonté du peuple prime sur tout. Et si en fin de compte le peuple Centrafricain décide de cette révision, les hautes institutions du pays à savoir la Présidence et l’Assemblée nationale n’auront pas d’autres choix que de faire cette révision qui est l’émanation de la population qui a le plein pouvoir. A l’allure où vont les choses, il est indispensable voire nécessaire de s’asseoir autour de la table pour revoir ces dispositions Constitutionnelles qui ne cadrent plus à la réalité actuelle. D’ailleurs d’autres sont caduques, certaines ne sont rien d’autres que le reflet des textes Français alors que la RCA est indépendante, partant de cette indépendance, les Centrafricains ont ce plein pouvoir de se prononcer sur le texte fondamental de la RCA.

 

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