Bangui, le 25 septembre 23
La population est très satisfaite par le démantèlement des barrières illégales, la réglementation du secteur des mototaxis, du transport fluvial, la normalisation des infrastructures aéroportuaires …
Alors que les ennemis de la République perdent leur temps à parler d’une audition du ministre des Transports et de l’aviation civile par la Cour pénale spéciale, celui-ci épris de paix, continue de soutenir les actions et la vision du Président de la République et de son gouvernement. C’est pourquoi nous assistons aujourd’hui aux réformes qui ne finissent pas au sein de ce département. Des activités qui vont dans le sens du bien-être de la population qui est très satisfaite de leur réalisation.
L’activité de règlementation des mototaxis a commencé par un travail pédagogique pour minimiser les accidents. Elle a débuté par la sensibilisation des pilotes pour qu’ils se mettent en règle vis-à-vis de l’administration centrafricaine. Le port des gilets et casques dans les arrondissements pour réduire le taux des accidents qui ont entrainé des morts et causé des handicaps et autres traumatismes des conducteurs, passagers et usagers de la route. Ce travail a été mené avec beaucoup de tact de la part du département des Transports pour ne pas attiser les sources des braquages et de banditisme. C’est un travail qui se fait de commun accord avec les responsables de ces mototaxis.
C’est un travail qui se fait cumulativement avec le démantèlement des barrières illégales, opération lancée par le premier ministre sur la route nationale N°1 du PK 12 au PK 26 il y a de cela deux semaines. Cette grande mission est une réussite et une très grande satisfaction pour la population. Au total 17 barrières ont été démantelés de Bangui jusqu’à Béloko. Des services qui ne sont pas habilités à travailler sur ces sites, ont été aussi déguerpis. Il revient au ministère des Finances de mettre en œuvre les quittances sécurisées pour renflouer les caisses de l’Etat.
D’après le constat des brebis galeuses continuent toujours d’exercer sur ces barrières. Pour ceux-là, l’équipe de répression va se charger d’eux au cas où ils seront pris la main dans le sac. Toute l’étendue du pays est concernée par cette opération de démantèlement et après, ce serait la phase de répression. A cela, s’ajoute la clôture et l’extension de l’aéroport international Bangui M’poko pour que notre pays réponde aux normes internationales de la navigation aérienne. Le transport fluvial n’est pas en reste. Il est aussi réglementer pour minimiser les accidents fluviaux dus à la surcharge des baleinières et à leur construction qui ne répond pas aux normes sécuritaires.
Il y a des projets en vue avec les partenaires avec la signature des conventions pour éviter les accidents des mototaxis en fourniture de bus. Au-delà, garantir la sécurité des voyageurs des bus « Avenir de Centrafrique » ou toute autre compagnie pour éviter les hécatombes comme par le passé. Ce qui avait poussé le ministre des Transports de prendre la courageuse décision de suspendre les activités de cette compagnie pour les enquêtes.
@Hervé BINAH
