Le Mouvement Centrafrique Debout (MCD) et le « Génération Conscient » », reviennent à la charge contre les leaders du Bloc Républicain de Défense de la Constitution (BRDC) en perte de vitesse. Dans un point de presse animé le 20 août 2022, Mathurin Dimbelet du MCD et Alain-Patrick Dekomah de « Génération Consciente » a farouchement décrié le comportement des leaders de BRDC qui s’opposent à la volonté du peuple qui manifeste le vœu de changement de la Constitution du 30 mars 2016 qui ne cadre plus avec les réalités du pays.
En prenant la parole en premier lieu, Mathurin Dimbelet a axé son intervention sur les propos du Me Crépin Mboligoumba qui, dans son ouvrage intitulé La Nation centrafricaine et les récifs où il relate que Martin Ziguélé a soutenu la coalition criminelle séléka durant les massacres des centrafricains qui cherche à distraire le peuple centrafricain de nos jours avec des propos fallacieux qui ne donnent pas une valeur ajoutée au peuple centrafricain.
Pour Mathurin Dimbelet, les leaders de BRDC se lancent dans une posture de la déstabilisation du pays avec leur initiative visant à s’opposer à la question de changement de la Constitution qui est pourtant une initiative parlementaire avec l’approbation de la population.
Dans ce paradoxe de la duplicité l’orateur s’est interrogé sur le cas Tiangaye qui fut Premier ministre au temps des séléka et qui avait brillé sur son silence face aux massacres des centrafricains par les séléka « Etait-il conscient de ses malheurs? Avait-il défendu la nation ? Aujourd’hui est-il mieux placé pour faire la morale à celui qui se donne pour redorer l’image de la nation » s’interroge Mathurin Dimbelet Nakoe rapporteur général du MCD.
Dans son intervention, il a souligné les errements de Martin Ziguélé qui a été protégé par les Français durant cette crise militaro-politique et qui a défendu les populations face aux mercenaires a-t-il durant son passage à la Primature construit un seul pont ou un seul hôpital?
Aujourd’hui avec la vision de Mathurin Dimbelet Nakoe, les alliances de circonstances de ces leaders n’est qu’une simple distraction dans la mesure où dans l’ouvrage de Crépin Mboli-Goumba La Nation centrafricaine et les récifs publié dans les éditions de le Harmattan a traité son compagnon de lutte de celle plateforme de tout ce qui est négatif dans la vie d’une illustre personnalité politique comme lui. Ce père géniteur de la Séléka n’est-il pas à l’origine des malheurs du peuple centrafricain de nos jours ? C’est autant de questions que Mathurin Dimbelet s’est posé.
Au nom de MCD, Mathurin Dimbelet se dit très déçu du comportement antidémocratique de ces leaders de l’opposition qui s’affichent comme des ennemis du peuple centrafricain. C’est inamissible selon lui de voir que ces leaders de BRDC qui se s’organisent dans une groupe de « criminel politique » pour entreprendre des démarches visant à mettre le pays à feu et à sang alors que le président Touadéra fait tout pour redorer l’image de ce pays.
« Je suis très déçu de Martin Ziguélé qui fait partie des gens qui sont à l’origine de la destruction de ce pays. Crépin Mboligoumba a écrit même que c’est Ziguélé a soutenu les séléka pour massacrer les Centrafricains Comment peut-il pactiser avec son ennemi lorsqu’on sait que la parole s’envole mais les écrits restent. », A déclaré Mathurin Dimbelet dans ses propos.
Ce dernier de dire que le parti politique KNK s’est retiré de la COD20 pas pour un rien à cause de ce refus de s’aligner pour sauver ce qui est commun. Car, ce groupe des « assassins politiques » qui militent désormais dans le BRDC veut que la RCA se replonge dans une crise interminable pour que les Centrafricains vivent dans la perpétuelle souffrance qui ne dit pas son nom. Sont-ils vraiment des démocrates ? S’interroge l’orateur Dimbelet.
Pour ce dernier, l’Article 151 de l’actuelle Constitution prévoit sa modification et encore l’Article 152 prévoit encore le mécanisme de sa révision. Mais comment ces leaders politiques de l’opposition s’opposent à cette initiative de changement de la Constitution qui est le vœu du peuple centrafricain ? « Même aux USA qui constitue la plus nation démocratique au monde a amendé à plusieurs reprises sa constitution », A souligné Mathurin Dimbelet tout en soulignant que même les militants de ces opposants ne maitrisent pas le contenu de l’actuelle Constitution qui ne reflète pas la réalité du pays. C’est-à-dire que la Constitution est modifiable s’il y a certaines imperfections.
« Il faut que la bande à Ziguélé, Mboli-Goumba, Tiangaye, Kamoun et autres cesse avec leur attitude macabre qui est contre la volonté du peuple centrafricain. », A souligné encore Mathurin Dimbelet tout en concluant que le MCD et la « Génération Consciente » tiennent le BRDC à l’œil face à ces gesticulations qui visent à engouffrer le pays dans l’instabilité. Alain Patrick De-Komah de dire pour sa part que les Centrafricains sont actuellement contre ces leaders politiques qui sont détestés par le peuple centrafricain.
Pour lui, ces opposants choisissent très mal le chemin qu’ils entreprennent en ce moment car ils sont des valets de la patrie de leur double nationalité. C’est-à-dire que l’initiative du meeting de BRDC est voué à l’échec car les Centrafricains ne vont pas y adhérer et le MCD et la « Génération Consciente » vont mobiliser les populations dans les jours à venir pour des éclaircissements et les conduites à tenir.
Pour clore leur propos, les conférenciers ont reconnu que les membres de cette plateforme sont aussi des Centrafricains et ont droit à leur meeting cependant, ils doivent comprendre que dans un Etat de droit, il y a des préalables dans l’organisation des manifestations comme par exemple l’autorisation signée par les autorités compétentes ce qui permet de protéger les adeptes : « Les Centrafricains ne sont plus des moutons comme ils savent bien le dire. Cette fois-ci le peuple est attend tout et on verra si ils peuvent encore proposer du venin à un peuple qui ne fait que souffrir à cause d’eux. On sait que durant toute leur vie, ils ont toujours crée des mouvements comme FARE en 2011 dans le but de massacrer le pays et de faire reculer son développement. Ils auront ce peuple en face d’eux. On ne veut plus tomber dans leur piège car, ce pays est un patrimoine commun à ceux qui sont restés dans la République et non des aventuriers politiques politiciens qui ne nagent que pour du pain », a souligné De-Komah.
@Bienvenu ANDALLA
