Centrafrique : Les termes de l’Accord de paix bien suivis par le peuple avec la présence des groupes armés dans le gouvernement

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Bangui, le 07 avril 19

L’accord de Khartoum a sans doute eu un effet positif sur le courant de l’histoire en République Centrafricaine. Le gouvernement élargi qui compose les représentants des groupes politico-militaires, est déjà à l’œuvre. Les membres de l’actuel gouvernement ont devant eux un objectif principal : restaurer la stabilité dans le pays après la crise connue.

Et, en effet, ce n’est pas seulement le gouvernement qui est impliqué dans la mise en application du processus de la paix, mais il est du devoir de chaque centrafricain, car sans la contribution de tous il est impossible d’atteindre les objectifs escomptés.

Aujourd’hui, certains leaders des partis d’opposition se prononcent contre la présence des représentants des groupes armés dans le gouvernement. Pour eux, ces derniers ne vont jamais travailler pour l’intérêt supérieur de la nation, disant que les membres des groupes armés vont poursuivre leurs propres intérêts sur le terrain. Cependant, il faut dire que ces déclarations ne sont pas raisonnables, car malgré les quelques difficultés enregistrés, des changements positifs sont déjà en cours.

Certains groupes armés font preuve de respect de leurs engagements, en libérant ainsi les zones occupées en vue de permettre aux autorités légalement établies de jouer pleinement leur rôle. Des programmes de formation à travers le processus DDRR sont lancés en faveur des groupes armés pour qu’ils puissent abandonner les armes et travailler pour la reconstruction de leur pays.

Ceci contribue au développement du pays et au rétablissement de la paix définitive. Le Président Faustin-Archange Touadéra a déjà averti en rappel les membres du gouvernement, lors de leur premier conseil des pénalités prévues pour la violation de l’accord de Khartoum, notamment ses termes.

Alors, il n’est pas à s’inquiéter que les représentants des groupes armés dans le gouvernement vont utiliser leurs postes pour leurs propres avantages. Disant, il serait difficile pour eux de le faire, presque même impossible. Pour la simple raison que les activités du gouvernement sont sous strict contrôle. Non seulement sous le contrôle des hautes autorités, mais sous l’accompagnement des organisations internationales.

En exemple, le premier ministre Ngrébada et les représentants des organisations internationales ont échangé sur la mise en œuvre de l’accord de Khartoum. Le chef de la MINUSCA Mankeur Ndiaye, l’ambassadeur de l’Union Européenne Samuele Isopi, le représentant de la CEEAC, celui de l’Union Africaine étaient présents.

Suite à cette rencontre, ces diplomates se disent heureux de l’application de l’accord de paix dont le processus bien son cours. Autrement dit, les parties signataires respectent les engagements pris. « Cela aura un effet positif sur le développement socio-économique de la RCA », selon le panel des diplomates cités ci-haut. Pour cette raison, l’Union Africaine et l’Union Européenne ont décidé d’organiser le 17 avril prochain, un évènement consacré au soutien de l’accord de paix. 50 pays seront conviés pour ce grand rendez-vous d’engagement pour la RCA.

Bienvenu ANDALLA,

 

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