Bangui, le 11 février 24
Le Président Faustin Archange TOUADERA continue d’agir en tant que père de la nation pour la stabilité et le développement de son pays. Il s’agit de faire certaines observations à toutes celles et ceux qui tentent d’enfreindre aux règles de fonctionnement de la société, le respect de la loi fondamentale. Mais, une chose est celle d’exhaler des menaces mais l’autre est l’application des mesures à l’endroit des « insoumis ».
Une fois de plus, c’est à l’occasion de la cérémonie officielle de fin de formation des élèves gardiens de la paix le 09 février 2024, à l’Ecole Nationale de la Police (ENP) que le Président TOUADERA a, dans son discours de circonstance, fait certaines observations rigoureuses à ces jeunes formés qui sont appelés à servir leur pays.
Le chef d’Etat a d’ailleurs félicité tous les responsables de la Police nationale voire les instructeurs qui contribuent dans la formation de ces élèves gardiens de la paix ayant pour mission, la protection de la population et le maintien de l’ordre dans le pays. Le numéro un Centrafricain a été droit dans ses bottes vis-à-vis de ces jeunes formés qui ont tendu attentivement leurs oreilles pour auditionner ces discours dont certainement, certains parmi eux, ne vont pas les mettre en pratique. C’est-à-dire qu’il y a toujours les indisciplinés, ceux qui embrassent la carrière par nécessité.
Dans ses mots de circonstance, le chef suprême des armées a tenu d’abord à complimenter toutes les forces de sécurité qui mènent des actes de bravoure afin de protéger la population et de maintenir la sécurité dans le pays face aux menaces récurrentes des ennemis de la paix, les rebelles, les braqueurs, et autres malfrats de tout type.
A en croire le Président TOUADERA, il n’y a plus de place pour les ennemis de la nation en cette 7ème République. Autrement dit, tous les bandits de grand chemin sont dans le viseur de la loi, de la prison afin que ces derniers purgent leurs peines. Se tournant vers les forces de l’ordre, le Président TOUADERA de leur rappeler les règles fondamentales de la profession des armes.
Ce dernier a indiqué aux jeunes formés de la police qu’en entamant cette carrière, ils doivent mettre en application les principes concernant la protection de la population et la sécurité. C’est-à-dire que les forces de l’ordre doivent servir le pays et non de se servir à travers des pratiques souillées, entre autres, le racket, l’escroquerie, la corruption…
Il s’agit là, de la mise en garde à l’endroit des femmes et hommes en treillis qui, au lieu de faire preuve de professionnalisme, s’adonnent à des comportements qui nuisent à leur corporation. Ce n’est pas pour la première fois que TOUADERA avance des menaces à l’endroit de ceux qui ne sont pas respectueux des lois. Est-ce que ces différentes remarques seront-elles observées ? Aux dires de certains observateurs de la société, TOUADERA prêche toujours dans le désert alors que les indisciplinés continuent leurs sales besognes visant à créer le désordre dans le pays.
A dire vrai, TOUADERA est en colère contre les fautifs de la République. C’est le mot d’ordre de la 7ème République, pas de faux pas dans le pays. La colère de TOUADERA va-t-elle être accompagnée des mesures pratiques ? That is the question ! Le Président de la République traduira-t-il ses propos dans les faits ? Aucunement pas ! Les hommes en treillis sont tellement malins qu’à chaque mesure visant à les redresser, ils cherchent toujours à trouver d’autres circuits pour se servir dans le dos de la population civile.
Certaines forces de l’ordre ne sont pas ordonnées ce qui fait que la population n’a plus confiance en elle. La 21ème promotion des élèves gardiens de la paix va corriger les erreurs de sauver l’image de la police ? Cette question entraine des doutes qui taraudent les esprits. Mais accordons une chance à ces jeunes formés de nous prouver qu’ils sont attentifs aux réprimandes de TOUADERA. Donc, patientons pour voir si nous n’assistons pas à certaines bavures commises par les forces de l’ordre qui occasionnent de récurrentes plaintes.
@Mark Dalingombé