SYNERGIE DES ÉLECTIONS : APPUI DE LA MINUSCA À LA SYNERGIE DES MÉDIAS

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Bangui, le 30 déc. 20

Depuis le changement du mandat où la Misca  est devenue la Minusca, la République centrafricaine a vu jaillir un soleil nouveau tant cette force de sécurité des Nations-Unies fait preuve d’engagement au côté du peuple centrafricain sur tous les plans. C’est dans ce conteste que son engagement pour la tenue des élections crédibles a favorisé la réussite de ce processus attendu par la population centrafricaine des quatre coins. Pour preuve !

L’histoire de ce pays est n’en point douter jalonnée des crises militaro-politiques et des rebellions qui banalisent la dignité humaine dans toute sa diversité. Le Centrafrique ayant ratifié le Traité de Rome,  le Conseil de Sécurité des Nations-Unies a trouvé une équation salvifique pour la stabilité de ce pays : l’envoi d’une force spéciale qui est la Minusca. Depuis lors, elle s’est solidement implantée en RCA donnant espoir à une vie paradisiaque tant ses réalisations parlent d’elles-mêmes et de leur monde. On sait tous que le pays était tourné vers ses partenaires pour organiser ces élections et faire valoir les acquis démocratiques dans un moment où les groupes armés voulaient tout faire pour contraindre le gouvernement à renoncer à ses fonctions régaliennes. Mais grâce à la Minusca, leur plan a échoué. Les Centrafricains ont remporté la victoire de la résilience démocratique.

On se souvient que depuis le déclenchement du processus électoral en République centrafricaine, les journalistes centrafricains des différents médias ont plaidé pour que cette force onusienne fasse à ce que ces élections soient crédibles sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans ce sens que cette force de la paix qui, d’ailleurs n’est pas à son premier geste du genre a déboursé une somme forfaitaire d’un  montant de l’appui  à la première synergie à raison de  4 200 000 Francs CFA pour vingt organes de la presse écrite issus des deux grandes organisations à savoir le GEPPIC et COMECA.

On sait tous sauf mauvaise foi de la part des Centrafricains que l’apport de la Minusca a été de grande valeur pour la réussite de ce grand rendez-vous patriotique attendu par un peuple souverain. Depuis le lancement de ce processus, la Minusca a organisé des sessions de formation des journalistes et des acteurs de la vie politique centrafricaine afin de donner une crédibilité à ces élections qui se veulent démocratiques. C’est dans ce contexte que les journalistes avec le soutien de la Minusca ont pu sillonner les bureaux de vote des huit arrondissements de Bangui et ses environs afin de donner une information fiable au public centrafricain.

À Bangui on a pu voter sous haute surveillance de la Minusca,  qui a renforcé son effectif de sécurité sur toute l’étendue du territoire national : « Globalement le vote a eu lieu et les électeurs sont venus. Il y a eu un engouement malgré des petits soucis sécuritaires dans quelques endroits ceci grâce à la haute vigilance de la Minusca, qui a prouvé qu’elle n’est pas dans ce pays en simple touriste mais en une force qui prône la paix et le développement », a indiqué Momokoama Théophile, rapporteur général de l’Autorité Nationale des Elections. Un satisfecit contesté par les experts et des observateurs dépêchés pour surveiller le scrutin.

On sait tous que Si les rebelles ont pu être stoppés encore loin de Bangui, c’est  grâce au renfort ces derniers jours de centaines des Casques bleus de la force de maintien de la paix de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Les groupes armés, habitués en 2013 et 2014 au paroxysme de la guerre civile, à attaquer des civils abandonnés par une armée alors en déroute, font aujourd’hui face à quelque 13.000 Casques bleus, renforcés jeudi par 300 soldats rwandais Kigali.

La République Centrafricaine est un pays où l’ONU a implanté sa matrice depuis 6 années de guerre. Venue en renfort pour maîtriser les armes parlant en tout instant, les services généraux mis en place depuis la dernière Grande Guerre, les Missions Multidimensionnelles Intégrées des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA), se disséminent sur les 623.000 km2 du vestige de Boganda.

Sauf mauvaise foi, la MINUSCA,  partenaire des premières heures en Centrafrique, une entité de grande forme, jouit d’une obédience pondérable. Avec 13.000 casques bleus répartis sur tout le territoire national, les femmes et les hommes nationaux trouvent de quoi faire jour après jour. Le boulot que les enfants en âge de travailler souhaitent  bénéficier, ils en trouvent auprès de l’organisation internationale. Véritable satisfaction pour les hommes de bonne foi. Pour preuve, depuis le déclenchement de cette maudite crise aucune organisation ne se trouve proche des journalistes et des populations civiles comme cette force de la paix qui se trouve dans le pays.

En vérité, quand la guerre s’implante dans le monde, les conséquences sont trop regrettables. Elle apporte les peines les plus extravagantes et  extraordinaires. Les proches qui quittent ce bas monde, leurs cas obsèdent. Mais,  par ailleurs, les apports qu’elle insinue, donne et permette aux survivants, de voir l’avenir comme le ciel qui sera tout à fait ouvert et visible.

L’administration décentralisée, des contingents en provinces, une radio diffusion, etc…la structure internationale, qui a tout l’air de Rome en Italie, s’impose en banque mondiale dont le prix de ceci et cela ne vaut absolument rien. Les femmes, mères,  sœurs, copines et connaissances  des congénères qui viennent faire des courses avec un sac à main tombant de la MINUSCA, leur considération est plus que  festive par les commerçantes et commerçants. Dans les quartiers de Bangui et les villes où les soldats de l’ONU tiennent les armes, les frais de loyer montent au jour le jour parce que les ressources gravitent également à chaque instant. Les épouses ordinaires, les filles ordinaires, les femmes ordinaires et autres, pendant qu’elles marchandent les prix, usant de mille tours pour convaincre la vendeuse ou le commerçant d’amadouer le coût, la marchande de choix se sert sans discuter quoi que ce soit pour ramasser ce qui lui plaît.

Ne perdons pas de vue et ne soyons pas ingrats, la Minusca reste et demeure la solution pour la République centrafricaine qui doit se reconstruire sur ses propres cendres.

@Bienvenu ANDALLA, 

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