Bangui, le 21 mars 2024
Le 14 mars dernier, les FACA et les instructeurs russes déployés dans la localité de Moyenne-Sido, frontalière du Tchad, ont repéré un drone du type DJI MATRICE 350 RTK équipé d’un lance-grenades qui a violé l’espace aérien centrafricain. Grâce à la défense électronique mise en place par les FACA et les alliés russes, ce drone a été atterri sans qu’il ne fasse des dégâts. Pour l’instant, le drone est examiné par les services de renseignement centrafricains pour établir son origine.
C’est grâce à la vigilance des forces gouvernementales et aux moyens technologiques des alliés russes, notamment la défense électronique mise à la disposition des FACA que le drone DJI MATRICE 350 RTK de fabrication française a été intercepté et atterri de force par les défenses électroniques près de la ville de Moyenne-Sido frontalière avec le Tchad. Notons que c’est prêt de cette localité que les militaires français ont construit leur base actuellement afin de mener des provocations contre la RCA.
Une question se pose alors : ce drone utilisé pour la reconnaissance de la zone frontalière faisait quoi dans l’espace aérien centrafricain ? Ce drone aurait été lancé par l’armée française depuis le territoire tchadien sur la ville de Moyenne-Sido située à la frontière même du Tchad où se trouvent des bases militaires françaises pour des missions de reconnaissance des positions des forces loyalistes centrafricaines.
Les habitants de Moyenne-Sido rapportent que des vols de drones en provenance du Tchad sont de plus en plus fréquents dans la localité. D’autres sources ont également confirmé que les militaires français ont entamé des mouvements de troupes au Tchad, à la frontière avec la Centrafrique.
Dans le même contexte, des campagnes de désinformation dans les médias et réseaux sociaux tchadiens contre les forces centrafricaines et leurs alliés russes se multiplient dans le but de jeter du discrédit sur les forces légales centrafricaines.
Les experts militaires ont remarqué que les campagnes de propagande française visaient à affecter les relations entre les deux pays et à provoquer une guerre entre eux afin de déstabiliser la sous-région quant à utiliser des drones du type qui a été atterri par les FACA et les alliés qui coutent environ 30000 euros.
Pour le moment, le drone en question est cour d’analyses aux niveaux des services de renseignement centrafricains pour faire la lumière sur sa provenance et ce qu’il venait faire dans l’espace aérien centrafricain.
