RCA : L’ASSOCIATION ADLCP S’ATTACHE A LA PROMOTION DE LA JEUNESSE DANS LE DOMAINE AGROPASTORALE POUR SON EMANCIPATION

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Bangui, le 19 juillet 22

 Sans toutefois exagérer, les Centrafricains ne s’intéressent plus au secteur agricole tous veulent travailler dans les bureaux qui, pourtant n’offre plus d’opportunités. C’est dans ce contexte que l’Association pour le Développement et de la Lutte contre la Pauvreté en abrégé ADLCP pour relever les défis de l’heure cherche à valoriser dans son domaine d’intervention l’agriculture dans tous ses domaines pour donner la chance aux Centrafricains d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à travers la culture du chocolat qui vient d’être lancée à Damara. Le Coordonnateur de l’ADLCP Joseph GATEGNAN a, lors d’une rencontre avec notre rédaction a détaillé les domaines d’intervention de son Association. 

Selon M. Joseph GATEGNAN, l’ADLCP est une association qui se situe dans le quartier Walingba et qui lutte contre la pauvreté pour le développement: «  Nous travaillons à proximité avec la population, les orphelins, les filles de joie, les veuves et les vielles dames. Alors l’Association est dans ce quartier pour booster ceux qui ne travaillent pas et qui se promènent toujours la nuit et donc nous voulons chercher à donner du travail à ces jeunes en action dans l’entreprenariat » a lâché son coordonnateur.

Notons au passage, que cette association a vu le jour en 2018,  donc environs quatre ans. Et dans ses grandes ambitions, le bureau cherche mène des démarches pour passer de l’Association à une ONG nationale avec une autorisation légale des autorités compétentes qui est en cour de finition au ministère : « bientôt nous aurons les papiers et la casquette va changer. Nous sommes en action depuis deux mois et vous savez quand une personne est en vie, il y a des hauts et bas, des montagnes qui se créent ce qui est à l’origine des difficultés que nous retrouvons au quotidien. Dans notre philosophie, ces difficultés peuvent se changer en paradis surtout avec la signature de l’accord de partenariat entre le ministère des PME et les ONG-Associations depuis le vendredi  01er juillet 2022 », a-t-il clarifié.

C’est donc dire que ce pas de satisfaction, est un espoir pour cette association ambitieuse qui cherche à mettre à profit les bienfaits de la terre : «  Nous sommes vers notre bout du tunnel car, c’est depuis que notre association patine et aujourd’hui avec le programme du Chef de l’Etat qui veux faire de la République Centrafricaine un pays opérationnel l’espoir est permis en milieu jeune. La vision du président Toudéra pour le travail de la terre est un atout qu’il faudrait maximiser pour avoir une jeunesse basée sur le secteur informel. Ce n’est pas une magie, mais une détermination »

En République centrafricaine les initiatives ne manquent pas. On ne peut s’éterniser dans la mendicité  ou tout attendre des pays amis comme si la République centrafricaine n’avait pas des potentialités pour se prendre en charge. Les pays émergents ne vivent de nos jours que grâce à l’agriculture qui est un facteur clé pour le développement d’un pays. D’ailleurs dans sa philosophie pour son pays, le père fondateur Barthélémy Boganda a pris en compte le verbe « Nourrir » qui doit passer par le Travail qui est inscrit dans la devise du pays « C’est la raison qui m’a poussé à aller décrocher ce contrat avec ce fonds qui est alloué au niveau du Ministère à la hauteur de 18 milliards pour que nous les associations de la place, là où le gouvernement ne peut pas arriver, nous puissions atteindre en montant un bon projet bancable pour la population bénéficiaire. Nous au niveau de notre Association ADLCP, on a la terre et en fonction de cette terre, nous allons changer la vie des Centrafricains. J’ai toujours l’habitude de dire qu’en Centrafrique, on la terre et notre Association doit devoir la travailler pour donner à manger pour de survie à son peuple », a-t-il ajouté.

Une chose que les dirigeants de cette association doivent valoriser, est le respect des clauses du  contrat qui a été signé car, comme disait un philosophe, l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.  En ce sens on peut dire « qu’un contrat est un projet de vie et quand tu n’es pas sérieux sur ce que tu veux faire, tu ne pourras jamais le atteindre tes objectifs. Nous avons commencé à faire la fondation en signant ce contrat et nous allons parvenir jusqu’à la fin. Nous voulons regarder la vie d’un autre sens, préparer l’avenir de l’association et du peuple centrafricain en respectant ce contrat », a-t-il promis.

Tout n’est pas à signer un contrat mais de tabler sur l’essentiel ce qui fait la valeur d’un homme aux grandes ambitions comme le témoigne le coordonnateur de cette association : «  Après la signature du contrat, nous avons effectué une mission à Damara pour réaliser un projet qui a duré de longue date dont il a été question de le relancer mais comprenez que les difficultés ne manquent pas et aussitôt je me suis dit que c’est à dessein que j’ai fait ça avec les propres moyens de l’Association. Avec les autorités locales, nous avons procédé au  lancement de la plantation de 4000 pieds de cacao de 20 hectares dont 2 hectares sont faits de manière rudimentaire et après le financement que le gouvernement va donner, cela va nous permettre de faire encore autre chose tout en respectant les clauses du contrat et le plan  d’action de notre association » rassure-t-il.

Le choix de la culture du cacao n’est pas un fait du hasard. Il vient renforcer les autres cultures industrielles de la RCA «  Nous disposons de deux sites l’un au village Leya et l’autre à PK 10. Je suis en train de voir si les machines seront là, car j’ai le contact avec les fabricants et donc aussitôt après le coaching, je me  lancerai dans les démarches pour l’installation des machines en Centrafrique » a-t-il rassuré.

On sait tous le problème de la transhumance en Centrafrique. Le cacao est saisonnier et pour maintenir la jeunesse dans la dynamique du travail, il est nécessaire qu’à côté de l’agriculture, l’élevage des porcs, poulets, l’entreprenariat et voire la formation des filles, mamans et jeunes soient aussi une priorité  pour  cette ONG afin de donner  de la matière grise à la population qui a beaucoup souffert de la crise alimentaire.

C’est ainsi que dans la politique du gouvernement de telles initiatives doivent être soutenues pour lutter contre le chômage car, une jeunesse désœuvrée est  exposée aux rebellions « Le message que j’ai a donné à la nouvelle génération montante est que demain se prépare aujourd’hui et, les israélites ont traversé la mer  rouge à pied sec pour trouver la terre et la travailler. C’est une exigence biblique de soumettre la terre et la transformer. Je demande à tous les jeunes de Bangui ainsi que ceux des provinces de travailler et de ne pas hésiter au projet de notre association car nous voyons la vie de l’autre côté et je demande également au gouvernement de ne pas nous abandonner », a-t-il clos son intervention.

@Bienvenu ANDALLA  

 

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