Bangui, le 19 juil.-22
La modification de la constitution est une polémique qui crée assez de problèmes sur plusieurs plans. La République centrafricaine à l’instar des autres pays, cherche à se positionner sur les plans politique et diplomatique alors que ceux qui ont compris le sens de la démocratie sont déjà en avance car en RCA on parle de la démocratie dont l’exercice est tout un autre problème.
De nos jours, on sait que des voix se lèvent pour critiquer la manière à laquelle certaines organisations de la société civile se lèvent pour parler et manifester sur les ondes en ce qui concerne cette problématique de modification de la constitution qui doivent passer par une voie référendaire. Alors que dans d’autres pays d’Afrique qui connaissent l’importance et s’obtiennent à maintenir leur président au pouvoir pour ne pas tomber dans le piège de l’alternance politique qui ne cadre pas avec nos programmes. Le cas de la République du Cameroun qui a changé à maintes reprises dans le but de laisser leur président valoriser les acquis du développement du pays dans l’intérêt supérieur des populations.
En réalité, cette décision dépend des pays en question. La République centrafricaine aujourd’hui doit tenir compte de la réalité car on ne maitrise pas encore dans quel contexte un pays qui change des dirigeants après 10 ans et parfois par des putschs prendra son envol.
L’opinion nationale se questionne si cela est pour aider un seul camp ou dans le but de sauver la situation dans le pays ? Mais les intéressés de leur côté pensent activer cela pour le bien de la république en tous cas, le peuple est souverain.
Les partisans de cette idéologie disent qu’il faut modifier la constitution car cela va permettre au pays de se ressourcer un peu : «On a assez souffert dans ce pays. Chaque décennie, on change de président et par des coups d’Etat. A peine 6 ans, tout le monde a vu la réalité de ce que le Président actuel Pr Faustin Archange Touadéra est en train de faire, la manière à laquelle le pays se développe et cela va permettre au gouvernement de faire un projet d’avenir à long terme pour le bien de la République et du peuple centrafricain».
Pour les observateurs de la vie politique «Nous pensons que la question qui fait tourner la tête du peuple centrafricain est la modification de la constitution. Point n’est question de modifier la constitution mais de chercher à préparer le peuple pour avoir un nouveau Président pour les élections prochaines. On n’arrive pas du tout à comprendre pourquoi les gens s’agitent sur la modification de la constitution. Nous de notre côté on veut la transparence dans la gestion des biens publics et de l’Etat». A indiqué l’observateur.
A en croire, la véracité sur cette question relève d’un exercice hautement démocratique dans lequel tout le monde doit se retrouver. Si cela est dans l’intérêt du peuple, cela une bonne initiative mais qu’à cela ne tienne, il est bien de comprendre la manière à laquelle tout le monde s’en tient à la démocratie pour le bien du pays.
