Bangui, le 17 mai 2023
Malgré que les autorités du pays mènent des efforts considérables pour la stabilité du pays, certains ennemis de la paix tapis dans l’ombre, ne baissent pas les bras. Leurs plans machiavéliques visent à clouer les Centrafricains dans la tristesse et la désolation. Il suffit d’analyser la profondeur des réactions des leaders du BRDC, du G16 et leurs alliés de la CPC pour comprendre aisément qu’il y a des gens qui ne veulent aucunement de la paix en RCA, condition sine qua non pour son développement.
Le Centrafricain de l’heure actuelle, n’est pas celui d’hier comme le pensent certaines personnes malintentionnées. Après plusieurs crises endurées dont les séquelles se lisent encore sur le visage de tous les Centrafricains, des prises de position et autres faits qui se produisent tous les jours, nous prouvent à suffisance qu’un refus est marqué face à la déstabilisation du pays par tous les moyens.
Personne n’est sans ignorer que la RCA a engagé un départ, disons, a pris un envol considérable pour corriger les erreurs du passé truffées par des crises qui ne disent pas leurs noms. Les domaines clés qui doivent stabiliser le pays, notamment la paix, la sécurité, la construction des infrastructures de base, la santé, l’éducation, l’agriculture et autres, sont en train de trouver des réponses considérables.
C’est pour dire que les choses avancent très bien au moment où certaines personnes de mauvaise foi, dictent leurs lois pour replonger le pays dans le gouffre. Les cas que nous enregistrons sur le terrain actuellement, nous laissent comprendre que les ennemis du peuple Centrafricain, ne veulent pas du développement de la RCA. C’est pour dire que les Centrafricains n’ont pas le moindre intérêt à subir la misère et autres atrocités dont le pays n’a plus besoin.
Comme le disent certaines langues, le Centrafricain n’est pas compliqué dans ses habitudes mais ce sont des gens qui veulent lui compliquer la vie. Autrement dit, l’insécurité qui frappe le pays, s’étend désormais un peu partout. Les attaques montrent que les mesures ne sont pas suivie d’effet, car les soldats ont, non seulement abandonné leur poste, mais aussi le matériel, accroissant ainsi la puissance de feu de l’ennemi. Depuis le début de l’insécurité, l’armée centrafricaine semble n’avoir pas encore conçu de stratégie propre pour y faire face.
Les soldats semblent toujours attendre dans les casernes l’arrivée de l’ennemi qui a ainsi le choix, du moment et du lieu. L’initiative de la confrontation est laissée aux terroristes qui conservent ainsi un avantage considérable sur nos FACA. Il faut toutefois saluer, cette fois encore, la réaction de l’armée qui a engagé des opérations offensives aéroterrestres pour traquer les assaillants. Plusieurs frappes aériennes auraient été effectuées, selon les autorités en charge de la défense, pour neutraliser plusieurs rebelles de la CPC et leurs complices. Comment des terroristes peuvent-ils régner en maîtres depuis des mois, alors même que, semble-t-il, leurs positions seraient connues ?
Certains en viennent à penser que le vrai problème n’est ni le manque d’équipements, puisque l’ennemi en récupère chaque fois, ni le manque de personnel, mais un problème de dysfonctionnements dans l’armée pouvant entamer la crédibilité de la hiérarchie militaire et la motivation des combattants sur le terrain. Ceux qui se battent pour préserver leur vie, leur terre, leurs biens et leur culture sont censés être plus motivés et plus déterminés que ceux qui se battent en terre étrangère pour leurs salaires et des décorations. C’est-à-dire que les réponses aux exactions des rebelles, n’ont pas encore trouvé une solution appropriée. Quoi qu’il en soit, la situation actuelle exige une action profonde si le régime en place veut vraiment tenir sa promesse; la promesse de trouver rapidement une solution à la crise sécuritaire. Il revient aux autorités de prendre la mesure de la situation et celles des mesures idoines pour rassurer au plus vite les Centrafricains.
@La Rédaction