Bangui, le 01 aout 23
Les partis politiques ont pour rôle principal, d’animer la scène politique avec un sens du patriotisme alors que les organisations de la société civile sont censées être les porte-parole de la population en dénonçant les maux qui gangrènent la société centrafricaine sans s’écarter des valeurs républicaines. Tout ceci, pour le développement du pays voire pour le bien-être du peuple centrafricain. Selon la réalité, est-ce que cela est-il applicable en Centrafrique ?
En République centrafricaine, certains partis politiques ne savent pas réellement ce qu’ils font dans le cadre de l’animation de la scène politique. Ils n’ont pas le sens du patriotisme. Pour un grand nombre de ces partis politiques, animer c’est inciter à la haine, c’est manipuler les jeunes contre les autorités du pays ou accéder au pouvoir par des moyens illicites. Et la fameuse société civile ?
Aujourd’hui, beaucoup d’organisations de la société civile, jouent double rôle et on n’arrive pas à les distinguer des partis politiques. La preuve en est que ces mouvements de la société civile sont des éternels opposants du gouvernement qui ne font qu’inciter à la haine. Une bonne société civile est celle qui critique et apprécie.
On ne comprend pas pourquoi en Centrafrique, les partis politiques et les organisations de la société civile, n’ont pas l’esprit d’appréciation lorsque certains efforts sont consentis. Les organisations de la société civile censée sensibiliser la population en lui disant la vérité face à certains phénomènes qui continue de compromettre le développement du pays comme le cas de la crise des hydrocarbures en se permettant le luxe de l’inciter à la révolte.
C’est le cas du GTSC qui connait très bien que le phénomène de la crise d’hydrocarbures est planétaire, ayant comme cause, la guerre entre l’Ukraine et la Russie et sait aussi très bien que le pays traverse une tension de la trésorerie d’où nécessité de surseoir à la subvention des marqueteurs pour pouvoir faire face aux dépenses régaliennes comme les salaires des fonctionnaires par exemple, mais aucune société civile ne l’a fait.
Le temps que les leaders des entités de la société civile ont pris pour fixer les prix des produits pétroliers à la pompe est très capital pour pouvoir informer la population centrafricaine que la République centrafricaine ne vit actuellement que des recettes fiscalo-douanières et des aides budgétaires. Mais aujourd’hui, beaucoup de ces partenaires comme la France, ont suspendu leurs appuis budgétaires pour diverses raisons.
Les partis politiques et les organisations de la société civile doivent jouer convenablement leurs rôles sans faire des acrobaties afin qu’ensemble avec le gouvernement et suivant la logique de Touadera, l’on puisse développer la République centrafricaine. Le gouvernement doit initier un projet d’urgence pour pouvoir inculquer les valeurs républicaines et le sens du patriotisme à ceux qui se disent des hommes politiques ou les organisations de la société civile afin qu’on puisse véritablement arriver au développement de ce pays.