Bangui, le 02 mars 23
L’opposition démocratique centrafricaine, notamment le BRDC, compte par tous les moyens possibles, faire obstacle aux initiatives à garantir la paix, la sécurité et la stabilité du pays. Toutes les actions positives menées pour l’intérêt du peuple ne pas la bienvenue du côté des opposants politiques. Et pour cause ?
Nul ne peut ignorer que le problème de l’opposition a commencé depuis des années dont la paisible population en souffre, et les instigateurs s’en félicitent. Récemment, le Conseil National de la Médiation, tente de résoudre le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition pour que l’intérêt du peuple soit privilégié. Malheureusement, les leaders du BRDC se mettent toujours dans une posture de ceux qui ne sont pas prêts pour la paix en RCA.
A l’heure où la République centrafricaine avance dans son élan démocratique, en toile de fonds, la tenue des élections municipales et locales qui se pointent à l’horizon, l’opposition démocratique brandissent encore des conditions qui n’ont aucun intérêt pour le peuple.
Ce genre de pratique de la politique politicienne est une manière de rendre fragile l’autorité de l’Etat, de tordre les avancées dans le processus de redressement national, alors que l’initiative du gouvernement est de donner la chance à tous dans l’espoir de retrouver la cohésion sociale et le vivre ensemble par tout.
Le Président Touadéra, confiant de ses actions politiques, n’a aucun intérêt à rendre la vie difficile à ses compatriotes, pourtant il est le président de tous les Centrafricains, sans exception. Pour preuve, depuis qu’il est à la magistrature suprême, le Chef de l’Etat a prôné la politique de la main tendue. Ce qui fait que l’opposition est aujourd’hui libre d’agir comme elle veut et cela sans aucune menace comme cela se passe sous d’autres cieux.
Si le patron du BRDC reconnait la valeur de la médiation faite par El hadj Laurent Ngon Baba, il ne ferait aucune objection pour introduire ces conditions, avant d’aller aux élections municipales et locales dont l’opposition marque son refus d’y participer. La Cour Constitutionnelle de son côté, est un organe qui est libre de faire son travail, et elle n’a pas le droit de se mêler de la politique. Tout le monde sait que les donnes ont changé et la Cour Constitutionnelle tout comme l’ANE, n’agissent pas sous la pression du pouvoir en place, car ce sont des instances qui sont neutre et impartiale.
Le peuple centrafricain qui a beaucoup souffert réclame rien que la paix. «Nous avons beaucoup souffert dans ce pays, on veut aujourd’hui vivre en paix. Nous avons vu des maires qui n’ont rien fait pour redorer l’image du pays. Maintenant, il est grand temps que nous donnons la chance à ceux qui ont la volonté de travailler pour le bien de la République. L’opposition n’a qu’à battre campagne car la chance est donnée à tout le monde sans exception», a martelé un centrafricain lambda.
La République centrafricaine doit changer d’image. Aujourd’hui, on doit appliquer la politique de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour mettre fin à la souffrance de la population.
@JACKO
