Bangui, le 16 février 23
La République centrafricaine est un Etat qui regorge d’énormes richesses naturelles, ces richesses ne sont pas exploitées ou de manière artisanale à cause des crises militaro-politiques à répétition provoquées par une certaine classe politique centrafricaine. Au jour d’aujourd’hui, beaucoup de puissances sont attirées par ces différentes ressources et cela engendre des conflits d’intérêt.
Ces conflits n’ont pas permis au pays de jouir pleinement de ses ressources. Les étirements entre ces puissances, constituent des entraves dans le processus de l’exploitation de ces différentes ressources. C’est le pauvre centrafricain qui en paie le prix. Les autorités du pays devraient chercher à ne coopérer qu’avec des partenaires voire des puissances prônant la politique de gagnant-gagnant pour que le peuple centrafricain puisse bénéficier de ses ressources.
Aujourd’hui, si l’on essaie de voir ce qui se passe entre les grandes puissances ou bien entre les partenaires de la République centrafricaine, l’on se rend compte que le pays est envié par toutes les grandes puissances économiques et militaires. Ceci, à cause de différentes richesses que regorge ce pays. La France ne veut pas perdre le contrôle de son ancienne colonie, la chine de son côté, veut bien rester en Centrafrique, la fédération de la Russie ayant gouté au miel centrafricain, n’est pas prête à renoncer à sa coopération avec la République centrafricaine. Et enfin, les Etats-Unis, première puissance mondiale continuent de s’affirmer dans le pays. Mais quelles sont leurs véritables préoccupations ?
Le véritable problème des Centrafricains ne concernent pas l’effectif pléthorique de ces différents partenaires. Mais, ce sont les conséquences de ce conflit d’intérêt survenu entre ces puissances qui empêchent les citoyens centrafricains de bénéficier de ce que l’univers les a gratifiés.
Le gouvernement centrafricain devrait essayer de filtrer ces différentes puissances via leurs engagements et réalisations dans le pays. Celles qui ne sont pas honnêtes et ne prônent que la politique de gagnant-perdant, doivent être dénoncées pour ne pas qu’elles perturbent inutilement les amis fidèles des Centrafricains. Le journal le Potentiel n’est pas bien placé que les décideurs pour pouvoir leur citer les partenaires fidèles et infidèles de la République centrafricaine. Ils le savent très bien par rapport à la réalité du pays. Qui de ces partenaires a fait quoi dans le pays ? A toi peuple de le voir avec un œil patriotique.
Les autorités du pays devraient prouver à ces partenaires que la République centrafricaine n’est pas un cadavre pour que les vautours puissent se l’offrir en festin. A vrai dire, le conflit d’intérêt existant entre ces différentes puissances ne permet pas à la République centrafricaine de vivre dans la stabilité. Si les ressources naturelles par exemple le pétrole n’est pas exploité jusqu’au jour d’aujourd’hui, cela est dû à ces étirements. Comme le dit un adage « Quand les éléphants se battent, ce sont les herbes qui subissent les conséquences ». Oui ce sont les Centrafricains qui sont en train de subir les conséquences de ce conflit d’intérêt. Le sang des pauvres innocents coulent à cause de leurs richesses. Il n’y a qu’en République centrafricaine que l’on puisse trouver ces richesses ? Mais pourquoi lui imposer ce lourd fardeau qui n’est autre qu’un embargo sur ses richesses qui ne dit pas son nom ?
Vue la souffrance du peuple centrafricain, le gouvernement conscient de ce que font certaines puissances chez lui, doit à tout prix dénoncer les accords et les conventions qui nous lient avec ces dernières. Les relations internationales se construisent au tour des intérêts « Pas d’intérêt pas d’action » Mais comment pourrons-nous continuer à nouer des relations avec un pays qui ignore le principe de réciprocité et du gagnant-gagnant ? Le général De Gaulle l’a si bien dit « La France n’a pas d’amis elle n’a que des intérêts » mais pour quelle raison la République centrafricaine continue de considérer certains partenaires comme des amis alors qu’ils sont à l’origine du malheur du peuple centrafricain depuis l’époque coloniale jusqu’aujourd’hui ? Où sont les intérêts du peuple centrafricain dans cette relation ? Des partenaires qui votent même pour le maintien de l’embargo sur la République centrafricaine sont vraiment dignes d’envier l’uranium de Bakouma par exemple ? Non ! La Bible n’est pas un bâton de commandement et le sentiment n’est pas aussi la clé de la porte du paradis.
@Bienvenu ANDALLA
