LES RAGOTS VONT BON TRAIN, LES FACA ET LES WAGNER NETTOIENT LE PAYS DES VERMINES

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Bangui, le 07 février 24

La présence des Américains de Bancroft en Centrafrique a alimenté les ragots et réveillé les vieux démons. Les ennemis de la paix en ont profité pour attiser le feu et créer une polémique là où il n’y en a pas. Ces fossoyeurs de la République ont cru mettre en difficulté le Président Touadéra en cherchant, vaille que vaille à opposer nos amis Russes de Wagner aux Américains de Bancroft. Malheureusement, les manigances montées de toutes pièces, n’ont pas abouti.

Les derniers évènements qui se sont déroulés aux alentours de la ville Gordil où les FACA et leurs alliés Wagner ont mis hors d’état de nuire, le chef du PRNC, Mohamed Ali, alias « B 13 », ont donné raison au Président de la République et son gouvernement. Ce chef rebelle a été neutralisé par nos valeureux soldats appuyés par les éléments Wagner le 31 janvier 2023. Qui dit mieux ? Alors que les contradicteurs de la politique sécuritaire du gouvernement depuis leur cachette calfeutrée souhaitent toujours le malheur des Centrafricains, les FACA et les Wagner eux, travaillent. C’est ainsi qu’avec le concours de la population, la ville de Gordil et ses environs ont été libérés d’un farouche chef de guerre. Encore une preuve irréfutable du bon choix du Président Touadéra pour libérer entièrement notre pays de toutes les vermines qui l’empêchent de vivre en paix et envisager son développement.

Cela montre à suffisance le souci de nos dirigeants de libérer le pays de cette horde de mercenaires à la solde de certains opposants politiques aveuglés par la prise du pouvoir par la force. Le sang des Centrafricains qui a coulé et continuent de couler, ne dit rien à ces vautours du pouvoir qui ne supporte pas l’idée que la République centrafricaine sorte du cercle infernal de la violence et des crises militaro-politiques. Les interventions des uns et des autres permettent de connaître leur position et de se faire une idée sur leur intention. Dans les pays civilisés et démocratiques, les intérêts du peuple passent avant tout. Dès qu’il y a un problème qui met en cause la souveraineté nationale, les opposants et les gouvernants font bloc pour y remédier avant de reprendre leur combat d’idée. Ce n’est pas le cas en Centrafrique où, celui qui est au pouvoir est l’homme à abattre par tous les moyens.

Est-ce que ceux qui prétendent nous gouverner, se soucient-ils au moins du peuple centrafricain ? Il faut reconnaître que l’appui des éléments de Wagner à nos forces de défense et de sécurité est bénéfique pour notre pays. A notre sens, celui qui voudra gouverner un pays, milite d’abord pour son développement. Car, hériter d’un pays au bord du gouffre ou du chaos, ne pourra contribuer efficacement à son développement. Toute raison gardée, il va de soi qu’un digne opposant politique est celui qui est toujours en train de talonner le Président de la République pour lui faire part de ses idées et discuter avec lui. Ce n’est pas quelqu’un qui reste à l’extérieur pour ne pas dire chez lui pour toujours critiquer dans le mauvais sens. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. C’est dire que celui qui veut hériter le pouvoir, doit songer à le préserver.

Ainsi, une fois aux affaires, il aura à continuer sur des acquis auxquels il aura contribué directement ou indirectement. Malheureusement en Centrafrique, c’est l’éternel recommencement. Celui qui est au pouvoir est l’homme à abattre. Ses œuvres et initiatives ne sont pas les bienvenues. Même les rues qu’il a baptisées, doivent encore être rebaptisées et tout ce qu’il a entrepris ne peut connaître une finition normale. Non seulement notre pays est sous embargo par la faute de ces « pouvoiristes », ils s’opposent à ce que des amis viennent nous aider pour délivrer notre pays du joug de la violence. Pauvre Centrafrique !

@Koko Mbéréti    

 

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