Les Centrafricains doivent s’approprier des valeurs de la tolérance pour la stabilité totale du pays

0

 Bangui, le 17 nov. 22

La République Centrafricaine fait l’objet de grande préoccupation au sein des rencontres en tout temps au siège des Nations-Unies à cause de la crise militaro-politiques qui ne font qu’empirer sa situation du pays. Les Nations-Unies ont décrété le 16 novembre Journée internationale de la tolérance qui doit servir de base aux Centrafricains qui doit changer le visage de ce pays.

Il est bien de reconnaitre à sa juste valeur que le problème qui prévaut en Centrafrique avec le problème d’insécurité qui cherche à refaire surface dans les provinces du pays n’est qu’une simple manipulation venant de l’extérieur à un moment où la valeur de l’Unité est le socle de l’idéologie du père fondateur. Dans toutes les parties du territoire, le peuple lance des cris d’alerte car les groupes armés fragilisés à moitié se réorganisent pour perturber la quiétude dans le pays à la barbe des donneurs de leçons. C’est le refus total de comprendre que l’homme a besoin de son prochain qui n’est pas absolument un rival, mais un autre moi-même qui doit faire chemin avec moi malgré ses limites et son égo.

Sur les ondes des radios ces derniers temps, il est à croire que des pertes en vies humaines se font enregistrer au jour le jour. Le gouvernement centrafricain malgré tous les efforts déployés, n’arrive pas à maitriser la tension car la question du maintien de l’embargo pèse encore sur les moyens de défense ce qui fait blocus au bon fonctionnement de cet instrument de la souveraineté nationale.

On sait tous que la richesse centrafricaine provient avant tout à la diversité de sa population mais qui a une seule langue nationale. C’est pour dire que si les Centrafricains mettaient l’esprit de tolérance, le pays n’allait tomber dans la merde et le sang.

Certes dans son temps glorieux, le peuple centrafricain était une référence de l’unité dans la diversité. Cette manière de vivre a fait en sorte que le pays reste encore une référence de l’hospitalité voilà pourquoi même dans la capitale centrafricaine Bangui, on enregistre les quartiers qui portent les noms des pays voisins  comme le quartier Douala au km5 dans le troisième arrondissement.  L’homme n’est pas seulement un loup pour l’homme, il est également celui qui est créé comme moi à l’image et à la ressemblance du créateur. C’est dans ce contexte qu’il faut accepter son prochain comme un autre le ferait pour moi.

On sait tous que la crise centrafricaine n’est qu’une invention pour exploiter au maximum les ressources naturelles du pays. La République centrafricaine, ex-colonie française est de nos jours l’un des foyers des grandes tensions de la sous-région à cause de la présence massive des mercenaires étrangers dans le pays    conséquence de son hospitalité. On se souvient que les Centrafricains pour tourner la sombre page d’une histoire masquée ont accepté d’aller aux élections pour élire un fils du pays qui devrait ainsi remettre les pendules à l’heure. Ce qui signifie que la paix et le vivre ensemble sont une émanation de ce peuple.

L’élection du président Faustin Archange Touadéra suscitait alors un grand espoir pour la population centrafricaine surtout qu’il se présentait aux yeux du monde comme le président des pauvres de cœur et celui qui est à l’écoute des autres car, il y a eu une crise  cependant on pouvait réconcilier les cœurs en s’acceptant mutuellement comme les frères d’un pays.

Dans sa politique de main tendue l’homme d’Etat a appelé tous les fils et filles du pays à vibrer au rythme de la cohésion nationale et du vivre ensemble ce qui pourrait attirer nécessairement les investissements dans le pays. Sa politique de main tendue a donné naissance à un accord historique de dernière chance pour le retour au calme. Cependant, les violations de cet accord sont observées chaque jour sur toute l’étendue du territoire national sans aucune sanction de la part des donneurs de leçons au régime de Bangui.

Ce qui signifie que certains compatriotes n’ont pas tiré les leçons sur l’importance de la tolérance. On n’a pas besoin d’aller à l’université pour comprendre que les divisions, le tribalisme, le régionalisme et la corruption sont les causes des crises dans ce pays. C’est n’est pourtant pas un fardeau car, l’homme est la mesure de toute chose et par conséquent, avec une résilience inouïe, les Centrafricains peuvent scruter d’autres horizons pour que la paix revienne définitivement dans ce pays condition sine qua none de son développement.

@Bienvenu ANDALLA

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.