LES AUTORITES CENTRAFRICAINES DOIVENT DE SE METTRE VERITABLEMENT EN BRANLE POUR FAIRE FACE AUX GESTICULATIONS DE DESTABILISATION

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Bangui, le 21 juillet 22

Selon toute vraisemblance, le tournant décisif amorcé par les autorités centrafricaines devrait conforter à plus d’un titre. Un aperçu de ce que fait le pouvoir met en relief des efforts dans presque tous les domaines. Au plan politique, le calme et le silence des opposants politiques sont probablement l’expression d’un apaisement. Ceux qui au fil des temps ne peuvent s’empêcher de crier sur le toit, sont sur le point d’observer une attitude d’allègement. Au plan sécuritaire, les Forces de Défense et de Sécurité sont en train de se déployer pour étendre leur suprématie sur toutes les régions. Pour illustration, le retrait des groupes armés qui ont pris d’assaut la ville de Kembé.

En Centrafrique, tout porte à croire que les vrais responsables des maux qui minent la République centrafricaine ne sont que les centrafricains eux-mêmes. Ce qui se déroule dans une bonne partie de ce pays le prouve à suffisance. De quoi s’agit-il ?

En effet, nonobstant, leur intention manifeste à semer la terreur, ils ont été obligés de se rétracter. Signe de leur inefficacité et leur incapacité à pousser jusqu’au bout leur velléité macabre. Au plan économique, le lancement de la Crypto monnaie « Sango coin » est une véritable bouffée d’oxygène. En dépit des écueils parsemés pour empêcher les autorités centrafricaines dans cet élan, ce qui est certain, cette monnaie virtuelle finir par s’impose sur le terrain. Ceci constitue justement une opportunité inouïe pour permettre un incontestable décollage. Ainsi, sur tous les plans, la République centrafricaine tente vaille que vaille à percer.

Malheureusement, devant la pertinence de ces efforts, certains centrafricains mal intentionnés continuent de tout faire pour mettre les bâtons dans les roues du Président de la République. Malgré ces concentrations d’efforts pour hisser le pays, il y a encore des vents contraires qui soufflent. Le cas le plus patent est celui de la Coalition pour le Changement (CPC) de Bozizé. Selon les informations glanées, ce refugié de Ndjaména continue de nourrir l’intention de revenir au pourvoir. Il serait sur le point d’organiser des rencontres avec des personnalités pour lui donner la latitude de revenir en force. Selon ces sources, le moyen utilisé serait d’utiliser les troupes peulhs d’origine. Ils viendront s’associer aux peulhs sous la houlette de Ali Darrassa déjà en faction dans une bonne partie de la République centrafricaine puis sévir allègrement. Aussi, des informations qui nous sont parvenues prouvent que la CPC se serait alliée à d’autres forces sous la pression de quelques personnalités telles Karim Méckassoua et bien d’autres.

En clair, devant des attitudes aussi déconcertantes, il revient aux autorités centrafricaines de se mettre véritablement en branle. Il serait opportun de ne pas baisser les bras pour parer ces éventualités. Surtout que les centrafricains expriment déjà un ras-le-bol quant aux incursions des forces étrangères, il serait judicieux de sauter sur de telles occasions pour se mettre derrière le peuple et combattre l’ennemi commun en face.

@JACKO    

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