Bangui, le 24 juillet 23
L’actualité politique de l’heure avec toutes ses péripéties montre à suffisance la limite de nos politiques. Dans le rang des partisans du oui comme dans le camp de ceux qui sont contre, il y a des défaillances à relever. La classe politique actuelle n’est pas à la hauteur de sa mission. Des prétendus politiques qui ne savent même pas ce qu’ils veulent et pourquoi. Ce qui fait que nous tournons en rond avec les mêmes acteurs sans ambitions et vision. La grande ambition est de comploter contre celui qui est au pouvoir nonobstant ce qu’il fait de bien pour la population.
C’est une question qui doit interpeller les Centrafricains de tous bords du moment où, notre pays, la République centrafricaine peine à retrouver ses marques sur l’échiquier international. Comment comprendre que dans les années 50, nous étions en avant avec un prêtre nommé Barthélemy Boganda et qu’aujourd’hui, nous sommes à la traîne avec des imminences et des sommités que nous ne voulons citer ici. Notre retard s’explique par le fait que nous sommes très rancuniers et égoïstes. Est-ce le fait de la pauvreté ? Nous dirons nous parce que l’on peut être pauvres mais dignes et honnêtes. Est-ce l’avare….Le Centrafricain ne veut pas que l’autre fasse mieux que lui. Il ne veut pas reconnaître ses faiblesses et limites et céder sa place à l’autre pour poursuivre ce qu’il a entamé. Il n’est jamais d’accord avec celui qui est au pouvoir parce qu’il ne peut pas gagner ce qu’il a comme prime de traîtrise venant de l’Occident.
Notre classe politique d’aujourd’hui déçoit. Composées pourtant des gens qui ont fait leur preuve sur le plan intellectuel, son comportement et agissement surprend tout le monde. Ceux qui composent cette classe politique à savoir les Dologuélé, Ziguélé, Tiangaye, Mboli-Goumba, Bendounga, Serge Bokassa et Cie, ne se soucient guère de la souffrance des Centrafricains mais bien au contraire, ils comptent exploiter de telle situation pour se remplir les poches et construire leurs châteaux dans des lieux idylliques. Assurer l’éducation de leur progéniture alors que le Centrafricain lambda, ne peut même pas envoyer son fils à l’école où il se trouve. Ces mêmes personnes qui sont toujours dans l’opposition pour les raisons dont certaines ont été évoquées si haut, se plaisent à faire toujours le jeu de l’occident pour bénéficier des fonds politiques qui leur servent de destituer les régimes en place et instaurer le chaos profitable à eux et à ceux qui les financent.
Dans cette posture, notre classe politique ne cherche même pas à concourir effectivement à l’animation de la vie politique mais, à la perturber pour des raisons occultes les unes que les autres. Ces éternels opposants que nous venons de citer ne sont jamais d’accord avec un président démocratiquement élu. Ils veulent toujours être ensemble pour mutualiser leurs efforts de déstabilisation. Alliés de la coalition Séléka, de la CPC et autres, leur marque de fabrique n’est autre que de contribuer à la paupérisation du peuple centrafricain synonyme de leur enrichissement. Qu’on le veuille ou non, c’est la triste réalité ! Nous voulons pour preuve le départ de Dologuélé en France automatiquement après leur fameuse marche. Alors que ce prétendu chef de file de l’opposition devait rester au pays pour coordonner les actions de l’abstention, le voilà chef lui. Comment voulez-vous que quelqu’un qui ne se préoccupe pas des affaires de sa seconde patrie, puisse-t-il le diriger ?
Aujourd’hui, tous ces prétendus opposants qui sont mouillés dans des combines les unes plus criminelles que les autres, ne peuvent récolter 20% pendant une élection présidentielle. Sachant pertinemment qu’ils ne peuvent pas conquérir le pouvoir dans la légalité, ils conspirent pour maintenir les Centrafricains toujours dans la misère et le désarroi. Dologuélé, Ziguélé et leurs pairs savent qu’ils ne peuvent plus rien faire face au Pr Faustin Archange Touadéra parce que le peuple a compris leur manège et ne leur accorde aucun crédit. Il est question aujourd’hui de compter avec une nouvelle équipe qui peut contribuer au développement du pays que de faire de l’opposition aveugle et égoïste. Sachant pertinemment qu’ils ne peuvent gouverner ce pays, ils militent pour sa destruction pour leurs intérêts égoïstes.
A voir ce qu’ils ont comme propriétés bâties achetés avec l’argent du sang des Centrafricains, s’ils arrivent au pouvoir, ne vont-ils pas acheter tout Bangui ? Heureusement qu’ils ne peuvent pas parce que Dologuélé ne peut être le président de Ziguélé, Tiangaye le président de Mboli-Goumba, Ziguélé le président de Tiangaye et ce dernier, président de Dologuélé.
@GBOKOCHE