Bangui, le 28 janv. 22
Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Touadéra a en cœur un seul souci à savoir, celui du développement de son pays pour le bien-être de ses compatriotes. C’est ce qui le pousse à ne ménager aucun effort pour se mettre au four et au moulin.
Il n’est pas donné à tous les dirigeants des pays de se sacrifier pour le bien-être de leurs peuples mais le Président en fait l’exception depuis sa brillante élection au pouvoir de l’Etat. Le Président Touadéra comme un visionnaire pense qu’être au pouvoir ce n’est pas se servir mais servir le peuple qui l’a élu. Voilà qu’il a montré le bel exemple en se donnant corps et âme pour l’amour de sa patrie et le bien-être de ses compatriotes.
Malgré les moyens de l’Etat mis à sa disposition, le Président Touadéra est resté modeste et accessible à son peuple. C’est d’ailleurs son comportement depuis l’époque où il était Premier ministre que le peuple a pensé qu’il était le candidat des pauvres. Puisque contrairement aux dignitaires de l’époque, le Premier ministre qu’il était se montrait très proche de ses compatriotes.
Du haut de son rang il n’était pas rare de le voir assister ses compatriotes dans des moments de malheur. Même quand il se rendait à l’église, il gardait sa place de la foule au milieu des autres chrétiens. C’est cette caractéristique qui a poussé le peuple à lui placer sa confiance.
En tant que Président de la République, il s’est fixé pour objectif le bien-être de son peuple. C’est d’ailleurs pour cette raison le Président que le Dieu Tout-puissant, dispensateur du pouvoir temporel qui, dans sa prescience, l’a choisi pour présider aux destinées du peuple centrafricain et guidé pendant tout ce quinquennat.
Le Peuple centrafricain qui, désireux de sortir d’un cycle infernal de crises militaro-politiques, et convaincu de la pertinence de son projet de société, a bravé la peur et le doute pour l’élire massivement à la présidentielle de 2015-2016.
Pendant les cinq premières années, des progrès importants ont été réalisés dans la marche de la République Centrafricaine vers une paix définitive et son développement. Il a pu réaliser une partie appréciable des promesses faites à ses concitoyens, dans le cadre de sa Profession de Foi, en dépit des difficultés sécuritaires et du contexte national et international défavorable caractérisé par la récession économique et la pandémie de COVID 19.
Ainsi, à l’ère du multilatéralisme, il a pris l’option de la diversification de nos relations diplomatiques pour renforcer les relations bilatérales entre la RCA et d’autres Etats, désireux de prendre leur part de solidarité internationale pour la sauvegarde des intérêts vitaux de la Centrafrique.
Soucieux de ramener la paix et la sécurité, il a entrepris la reconstruction des forces de défense et de sécurité par des recrutements massifs de jeunes Centrafricaines et Centrafricains sur toute l’étendue du territoire national pour enfin constituer des forces véritablement républicaines, professionnelles et pluriethniques, capables de défendre et protéger son pays.
Les FACA sont progressivement dotées de moyens nécessaires à leur montée en puissance grâce à la loi de programmation militaire pour la période 2019-2023 qui permet le recrutement de plusieurs jeunes citoyens par an.
Les Forces Armées ont pu bénéficier d’un appui substantiel de la Communauté Internationale en équipements non létaux, grâce à une bonne coordination des échanges avec le Comité de sanctions des Nations Unies et ceci dans le cadre de l’appui logistique et de la dotation en équipements aux unités à déployer.
Le Président Touadéra souhaite inverser le sens de la décente en enfer et faire de la Centrafrique un modèle de paix, de concorde nationale, de cohésion sociale et de bien–être pour ses filles et fils et pour ceux des étrangers qui ont choisi ce pays pour y résider et investir.
Il a toujours fait comprendre à ses compatriotes qu’il revient de reconstruire leur pays, de mobiliser les bonnes volontés, d’apaiser les querelles stériles, de surmonter les divisions au nom de l’intérêt général.
C’est dans ce sens qu’il leur a recommandé de continuer à pratiquer la politique d’addition et de multiplication, pas celle de la soustraction et de la division qui peuvent conduire à l’explosion du pays.
La République Centrafricaine est leur avenir commun. Il serait souhaitable qu’ils la protègent contre les agissements de tous ceux qui, rongés par la haine, la méchanceté, l’esprit de vengeance et l’amertume, usent de tous les artifices pour empêcher le peuple d’exercer son droit fondamental qui est celui de choisir librement ses dirigeants.
@Hervé BINAH