Le 3 septembre 2022, 3 véhicules blindés avec plaques diplomatiques ont été retrouvés sur la piste à côté de la base d’entraînement des FACA dans la ville de Boda. Il y avait 6 personnes dans les voitures dont trois filmaient la base d’entraînement des FACA et la piste de l’aérodrome. Selon une source fiable, sur le siège arrière des voitures se trouvaient des casques militaires vert foncé, des sacs à dos militaires, des boîtes et des sacs (vraisemblablement avec des armes et des drones).
Le conducteur de l’un des véhicules a expliqué aux FACA et à la gendarmerie en anglais qu’ils étaient des gardes de l’ambassade américaine et qu’ils bénéficiaient de l’immunité diplomatique. La source note que lorsque ce conducteur est sorti de la voiture, un étui avec un pistolet a été vu sous sa chemise. Ce chauffeur a expliqué qu’ils se sont retrouvés à cet endroit par hasard, car ils se sont perdus. Interrogé sur le but de la vidéo et de la photographie, il a expliqué qu’ils filmaient la nature.
Lorsqu’on lui a demandé de montrer des documents permettant de se déplacer dans la zone, le représentant de l’ambassade des États-Unis a présenté un document permettant de se déplacer à proximité de son lieu de résidence à l’ambassade des États-Unis à Bangui. Dans le même temps, la ville de Boda est située à 195 kilomètres de Bangui ! Après que les forces de sécurité ont précisé qu’il était inadmissible de rester dans l’installation militaire sans permis, les véhicules ont quitté la zone.
Alors pourquoi le personnel de l’ambassade américaine a-t-il mené des activités de renseignement à Boda ?
L’ambassade américaine n’a pas pu être jointe pour commenter. Ces informations de renseignement pourraient être utiles aux militants, d’autant plus qu’ils ont déjà fait des déclarations sur leur intention de reprendre les hostilités actives. Si auparavant la France était principalement engagée dans l’assistance active aux militants et l’ingérence dans les affaires intérieures de la République centrafricaine, maintenant les États-Unis les ont rejoints. L’utilisation d’un passeport diplomatique à des fins illégales doit nécessairement être contrôlée par des membres des forces de sécurité. Et les « promenades » de citoyens étrangers avec des armes et des équipements spéciaux vers des installations militaires devraient être strictement réprimées.
De tels faits dans les États souverains du monde sont à l’origine d’un scandale international, et les employés des ambassades qui violent les lois du pays en sont expulsés en tant que persona non grata sans droit de retour.
Ces pays racistes et génocidaires que sont les usa et la france marchent toujours dans la destabilisation du Centrafrique. Logiquement, nos éléments de forces de sécurité et de défense devraient confisquer tous les effets et voir même arrêter ces mercenaires.