Le ministre Marcel Djimassé a-t-il besoin d’utiliser les moyens dilatoires pour nuire à certains hauts cadres dans son opération  de contrôle physique des fonctionnaires et agents de l’Etat?

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Cela va sans dire de nos jours en République centrafricaine quand on sait que de tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays il y a un point commun : le phénomène de bouc-émissaire. Chacun en fabrique un ou deux pour se faire blanchir et tromper la vigilance du locataire du Palais de la Renaissance. Le cas de nos jours qui risquerait pousser à la révolte ou qui pourrait écouter le régime de Touadéra est cette machination audacieuse et diabolique qu’incarne le ministre de la Fonction publique Marcel Djimassé qui profite de son statut pour maintenir certains nobles citoyens en détention abusive.

Selon une source digne de foi et au regard de la déclaration de celui qui se dit de nos jours ministre de la Fonction publique, la détention arbitraire de trois cadres qui ont servi ce pays durant ses jours de malheur sont abusivement détenus entre les mains de la SRI pour des besoins d’enquête alors que le contrôle n’a même encore terminé.

La République  Centrafricaine de Marcel Djimassé détenteur du titre foncier centrafricain est-elle un Etat de droit ? Si oui combien de temps doit-on passer en détention provisoire dans une cellule sans qu’une preuve de la culpabilité ne soit soumise aux mis en cause qui sous d’autres cieux mériteraient une présomption d’innocence ? Le président Touadéra a-t-il été élu par un peuple ou par un seul individu ministre soit-il ?

Quand on veut noyer un chien, on l’accuse de rage. Et c’est dans cette logique que le ministre Marcel Djimassé qui a fait revenir son propre fils gérer leur proie voire leur patrimoine qu’est la République centrafricaine de Barthélémy  Boganda est nommé lors du dernier mouvement au sein de la maison de son père en sa qualité d’informaticien de carrière afin de développer un autre logiciel  pour le traitement de salaires qui doit cadrer avec la vision de son père et de ses sbires : « Dans la philosophie du président Touadéra, on parle de multiplication et d’addition et non de soustraction. Malheureusement certains de ses proches veulent mettre en cause cette volonté de réunir le peuple centrafricain dans une seule case » souligne une source politique.

Une opération est lancée pour démasquer les brebis galeuses. Ce n’est que normal si cette vision était salutaire pour la République centrafricaine et ses populations. Cependant lorsque cela n’est qu’un prétexte pour nuire à ceux qui ont travaillé pour le bien de ce pays, cela devient une machination audacieuse et diabolique car, c’est l’image du régime qui est mise en jeu : « Ce que le ministre est en train de faire est considéré comme un abus d’autorité. Comment priver la liberté des compatriotes plus de deux semaines sans pouvoir apporter des preuves de culpabilité contre les  Centrafricains qui sont arbitrairement détenus dans les geôles de la RSI ?  Nous demandons à ce compatriote de revenir à la raison et de comprendre que ce pays n’est pas une priorité de qui que ce soit même si on est membre du gouvernement et que par solidarité gouvernementale, les consignes peuvent être données pour nuire aux Centrafricains. Ces mis en cause sont victimes de sa manipulation. Certes, je ne suis pas mieux placé pour lui faire la morale mais dans le rôle de la société civile,  je demande l’arbitrage du Premier ministre qui doit revoir la copie des personnalités proposées pour diriger ce pays », a lâché une source.

On se souvient que dès sa prise de fonction le président de la République a fait allusion à la rupture pour faire balayer les vieilles habitudes. Mais comment espérer un avenir meilleur avec les pratiques rétrogrades qui banalisent la dignité humaine ?

On sait tous la mentalité centrafricaine, sujette de corruption et de népotisme ce qui trouve son sens avec la déclaration de  la dame mise en scène dans la chaine de Ndékè Luka pour prouver aux yeux du monde qu’elle est une patriote exemplaire qui ne saurait percevoir plus que ce qu’elle mérite. La question posée est de savoir si l’augmentation de son salaire était au profit de ceux qui sont détenus arbitrairement ?

Selon une source digne de foi, cette dame a en 2015 fait une demande pour revendiquer en ses mains propres la différence des salaires non perçus. Malheureusement  revient aujourd’hui à charge après manipulation pour accuser ceux qui étaient censés traiter son dossier. Sa déclaration n’est que le reflet de ce qui est à l’origine de la baisse de niveau de  nos jeunes compatriotes car telle moralité, tel résultat voilà où va notre pays.

A suivre!!!

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