C’est devenu une stratégie consiste à replonger le pays dans la crise afin que le peuple ne vit pas en toute quiétude. Jusqu’à quand certains leaders politiques vont décider de prendre leur retraite politique afin de laisser la place à la nouvelle génération de mener une vraie lutte politique pour l’essor de la RCA ? Ils sont connus pour la mauvaise pratique de la politique qui ne profite pas à leurs compatriotes. D’aucuns diront que les politiques centrafricains sont maudits par le Ciel et la Terre. C’est vrai !
En Centrafrique, les hommes politiques de l’opposition sont champions toute catégorie dans la création des regroupements politiques, coalition, bloc, plateforme ou mouvement. Si de telles matières sont inscrites dans les programmes à l’Université, ces derniers seront les professeurs es qualité. C’est pitoyable pour ces leaders politiques qui font la politique politicienne et ne veulent pas céder la place à la jeune génération qui veut prendre la relève très rapidement mais…la porte leur est fermée hermétiquement.
A partir de l’année 90, la RCA qui a renoué la démocratie a connue plusieurs mouvements politiques dans l’optique de supplanter les régimes du feu président André Kolingba puis Ange-Felix Patassé. Sous l’ère de Bozizé dont la fin du second mandat a été turbulente, on a assisté à la création de plusieurs plateformes politiques par certains opposants d’aujourd’hui dont leurs manœuvres machiavéliques ne datent d’aujourd’hui.
Leurs gesticulations politiques ne prendront pas fin tant que ces derniers resteront encore sur la scène politique. Loin de nous l’idée de souhaiter leur départ de la scène politique mais ceux-ci n’ont pas laissé jusque-là un bon héritage politique à leurs compatriotes. Commençons tout d’abord par la mise en place de FARE 2011 dont les tenants sont les mêmes têtes qui se retrouvent aujourd’hui dans l’opposition.
Cette plateforme a été créée pour contester la réélection de François Bozizé qui s’occupe actuellement de sa nouvelle Mosquée à Ndjamena. Le résultat est ce que nous connaissons tous avec le déclenchement de la coalition séléka qui a balayé le régime de Bozizé comme une simple feuille de mangue. Après cela, les responsables de FARE 2011 tels que Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye et d’autres ont mis le pays dans une situation chaotique. D’ailleurs, ils étaient les premiers à prendre leurs jambes au coup face à la puissance de feu des séléka. Ehontés, ils étaient revenus au pays pour marcher sur les tombes de leurs compatriotes Centrafricains tués avec leur complicité.
Sous la courte transition de Catherine Samba-Panza, les mêmes sont revenus au galop pour mettre en place d’autres plateformes politiques. Tellement la liste est longue, on ne peut plus se souvenir de ces entités qui malheureusement ne sont pas des entreprises qui peuvent employer les centrafricains.
Catherine Samba Panza en a fait les frais lors de son passage à la tête du pays. Touadéra lui-même qui a hérité d’une situation terrible avec un Etat néant, fait face encore avec ces mêmes opposants politiques qui ne sont plus les bienvenus dans les urnes. Sachant qu’ils peuvent plus espérer de la confiance du peuple centrafricain, ils évoluent désormais dans la création de plateforme en plateforme.
Après la création de la COD20 qui a connu un échec cuisant et qui s’est éclaté avec le départ en cascade certains membres, nous voici encore avec une nouvelle plateforme politique dénommée BRDC, entendez Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution. Une organisation politique qui en son sein, regroupe les mêmes têtes qui sont à l’origine du malheur du peuple centrafricain. On peut citer entre autres, Ziguélé, Tiangaye, Dologuélé, Meckassoua, Nguendet, le PCUD de Ngaissona, Désiré-Dominique Erenon et autres.
C’est du moins un regroupement politique qui poursuit le même objectif, celui de déstabiliser le pays et de soumettre la population centrafricaine dans une nouvelle crise qui ne dit pas son nom. Où est-ce que la bande de ces politicards veut encore conduire le peuple centrafricain ? Quel bilan font-ils de leur fameuse COD-2020 avant de mettre en place cette nouvelle plateforme des « assoiffés du pouvoir » ? BRDC ! Quel est ce bloc qui prétend défendre la CONSTITUTION alors qu’ils violent même déjà cette CONSTITUION en se comportant de la sorte ? Malheur à nos hommes politiques qui sont déjà en perte de vitesse et qui ne sont plus en odeur de sainteté avec le peuple centrafricain.
D’échec en échec, les leaders de l’opposition ne savent sur quel pied danser maintenant et ils sont obligés de se lancer dans la création de plateforme aux relents déstabilisateurs. Certains observateurs affirment même que la COD-2020 aurait pour branche armée la CPC. Puisque les actions de ces entités contre le pays se concordent. Le BRDC vient d’être créée et nous ne serons pas surpris que dans les jours à venir, cette nouvelle entité trouvera une nouvelle branche armée. Peut-être la rébellion en gestation vers la préfecture de Ndélé serait leur branche armée! Wait and see.
@Herman THEMONA
