Bangui, le 05 juillet 22
Frappée par des dizaines d’années d’instabilité et de combats, la République centrafricaine a connu une situation dramatique en 2013 avec des exactions meurtrières qui menaçaient la scission du pays, qui brandissaient des réclamations biscornues. Pour rétablir la paix et maintenir la sécurité dans le pays, l’ONU a autorisé le déploiement de la MINUSCA pour mettre un terme à l’escalade de la violence.
Au cours des dernières années, on constate à l’unanimité que la MINUSCA n’est pas à la hauteur de ses tâches bien établies dans les différentes Résolutions. Le pays traversait des moments sombres jusqu’à ce que le président Touadera arrive au pouvoir par la volonté du peuple, afin de combattre les groupes armés, et que la stabilité revient progressivement sur toute l’étendue du territoire national.
Malgré tout, les casques bleus de la MINUSCA seraient impliqués dans des activités illégales, coopérant ainsi avec des groupes armés. La population a exprimé sa colère à plusieurs reprises contre la MINUSCA.
Mme Valentine Rugwabiza, nouvelle cheffe de Minusca a déclaré qu’il était temps de faire un changement, et que la MINUSCA ne fonctionnait pas efficacement. Cette déclaration a donné une lueur d’espoir au peuple de la République centrafricaine.
Au fil du temps, les gens ont commencé à remarquer qu’il n’y avait pas de changement et que la MINUSCA poursuivait ses activités lugubres telles que la contrebande d’or et de diamants, ainsi que la collaboration avec les groupes armés, en fournissant des moyens logistiques et militaires.
Les gens se sont montrés indignes sur les plateformes de médias sociaux alors que l’un des tweeters écrivait ceci : « La nouvelle cheffe de la MINUSCA a déclaré que la Minusca doit changer et sa mauvaise réputation dans le pays n’est pas un hasard » et a ajouté que : « Mais à ce jour il n’y a pas de changement et il semble que Mme Valentine Rugwabiza parle sans rien faire. Les Centrafricains en ont marre de la MINUSCA ». De tels tweets démontrent l’impatience du peuple centrafricain à l’égard de la cheffe de MINUSCA dans les actions à entreprendre.
Le peuple centrafricain est déçu de la manière où la nouvelle cheffe de la MINUSCA ne s’est pas fermement opposé à la prolongation de l’embargo sur les armes à destination de la RCA, ni qu’elle n’ait tenu ses promesses de changer la politique de la MINUSCA.
@JLG
